L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Astonishing Spider-Man & Wolverine : Le duo peu ordinaire est bringuebalé dans le temps ! Après avoir erré en pleine préhistoire, les voici désormais livrés à eux-mêmes dans un New-York post apocalyptique. A la recherche de réponses et d'indices susceptibles de leur faire comprendre ce qu'ils vivent, ils ne sont pas au bout de leurs surprises…
- Vengeance : Electro rode autour de la prison Haute Sécurité de Ryker's Island… Quelques rafales sous haute tension plus tard, autant de dégâts matériels et humains, et le voici qui accède à une cellule qui renferme un très étrange prisonnier : le nouveau Vautour. Il n'en reste presque plus rien d'humain et un seul sentiment l'anime : la vengeance. Alors, lorsqu'Electro lui explique qu'il est la victime d'un programme que JJ Jameson avait financé pour anéantir Spider-Man, son regard noir se porte vers la Mairie et ses ailes rouges se déploient dans la nuit…
- Une espèce en danger : Toute la ville se souvient encore de l'affrontement qui a opposé un nouveau Rhino à son prédécesseur, Aleksei Sytsevitch. Celui-ci avait mis au placard sa vie de Vilain, par amour pour son épouse. Sa marge de manœuvre va se réduire comme peau de chagrin, quand son double va le défier et menacer sa femme. Pour Spidey, un Rhino, ça ne va déjà pas. Mais alors deux Rhinos, bonjour les dégâts !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce mois-ci, le mensuel dédié au gentil Monte-en-l'air ressemble à une auberge espagnole, version Deluxe ! 90 planches pour se régaler, malgré des aventures et des graphismes radicalement différents. En entrée, le tandem d'auteurs (qu'on ne présente plus) Aaron/Kubert déroule en beauté une des aventures les plus originales de ces dernières années. L'étrange voyage spatiotemporel s'appuie sur une narration en béton : textes ciselés (un délice de voix-off), dialogues piquants (voire tranchants, suivez mon regard, snikt !) et humour désabusé, propre à l'Araignée. Les dessins ? Une vraie merveille : précis, fluides, détaillés. Pour Vengeance, Mark Waid et Tom Peyer se chargent du scénario. Ces deux là ont des références innombrables. Citons respectivement Kingdom Come et Sandman et on aura une idée de leur pédigrée. Ils ont également déjà travaillé ensemble sur House of M. Donc, cette histoire de nouveau Vautour sur fond de guerre mafieuse est bien huilée. Ce qui risque de ne pas faire l'unanimité, en revanche, ce sont les dessins d'Azaceta (Daredevil, Punisher Noir) et Rodriguez (spécialiste de la série ainsi que La Chatte Noire). Ils ont cependant le mérite d'être très stylisés, dans la filiation du graphisme de Javier Pulido (Human Target). En tout cas, nous on aime bien ! Enfin, c'est Joe Kelly, celui qui a lancé Deadpool, et Max Fiumara (Dark Reign) qui nous gratifient de la confrontation entre les deux Rhinos. Les dessins de Fiumara ont de quoi surprendre, avec des portraits presque caricaturaux, mais il sait aussi être spectaculaire. Pour conclure, un numéro très agréable.