L'histoire :
Depuis qu’il est revenu sur Terre avec un symbiote, Spiderman n’a eu de cesse d’en affronter ses hôtes. Si le premier Venom fut un redoutable adversaire, le second auquel il donna naissance, Carnage, fut une autre menace de taille. Néanmoins, un dernier symbiote se créa, mais cette fois-ci son hôte ne fut pas pourvu de mauvaises intentions : il s’agissait d’un simple policier, Pat Mulligan. Depuis, à cause de la menace qu’il représente pour ses proches, il a décidé de tout quitter, femme et enfant, mais aussi son travail. Pour tenter de maîtriser le symbiote qui est en lui, Pat communique souvent avec lui et espère que ses nouvelles capacités vont lui permettre de rétablir la justice, même si cela se fait dans l’illégalité. Or, il peut rapidement se mettre au travail puisqu’une gigantesque évasion a lieu à la Raft, une prison spéciale où étaient jusqu’ici détenus les criminels les plus dangereux. King Cobra est notamment l’un de ceux faisant le plus de tapage depuis son évasion. Grâce à son ancien co-équipier, Pat obtient quelques renseignements sur le criminel, lui permettant ainsi de retrouver sa trace…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Spider-man est incontestablement l’un des super-héros les plus populaires, auprès des lecteurs de tous âges. Si le personnage créé par Stan Lee a affronté nombre d’ennemis, comme Octopus ou le Bouffon vert, l’arrivée des symbiotes dans l’histoire a redynamisé la série. Il s’agit cette fois-ci du troisième et plutôt que d’œuvrer pour le mal, celui-ci agit pour la justice ! C’est donc assez logiquement que le scénariste Peter Milligan fait jouer le premier rôle à Pat Mulligan et non à Peter Parker, qui se contente d’apparaître de-ci de-là, tel un second rôle de luxe. Nous découvrons donc une enquête assez sympathique enchaînant les séquences d’action avec réussite, si les rebondissements ne surprennent pas énormément, on ne peut que vanter l’efficacité du titre. Cet aspect se retrouve également au niveau des dessins assurés par Darick Robertson, co-créateur de Transmetropolitan et de The boys. Son style se marie assez bien avec l’univers du tisseur et l’on regretterait presque de ne pas voir l’artiste illustrer un peu plus l’homme araignée. Sans être indispensable, ce tome est un hors série sympathique et une lecture fort divertissante.