L'histoire :
Depuis la mort de Norman Osborn, tout roule comme sur des roulettes sur la Terre 138. Enfin, pas tout à fait car il faut croire que les vilains ne prennent jamais de vacances. Cette fois c’est Kraven qui attaque la ville avec sa bande de fêlés psychopathes à tendance nazi. Ils font un boucan du diable et tirent un peu partout. Mais comme toujours, les supers arrivent. Un coup de bouclier et un peu de toile pour les calmer, voici Captain Anarchie et Spider-Punk ! Le combat est rapide mais plus difficile qu’il n’y parait. En effet, les sbires du Chasseur ont des fusils particuliers et extrêmement puissants. Il en faut plus pour arrêter Spider Punk et il fonce sur Kraven et l’étale à terre, d’un bon coup de gratte dans la tronche ! Ce n’est pas fini pour autant car son sens d’araignée l’alerte d’un très gros danger. Il pivote juste à temps pour éviter une immense déflagration. Cette fois, fini de rire et les deux super-héros mettent le paquet pour stopper tout ça. Kraven part, la queue entre les jambes, avec sa bande de clowns, battu comme d’habitude. Ce qui inquiète Spidey, ce sont les armes qu’ont utilisés ces blaireaux. On n’avait jamais vu des fusils technologiques aussi évolués et ils ne peuvent venir de nulle part. Il faut enquêter et c’est Riri qui pourra l’aider.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît mal le Spider-Punk et son apparition remarquée dans l’animé Across the Spider-Verse a sûrement donné envie d’en savoir plus à beaucoup de gens. Ce titre va donc suivre la version Spider-Man dans la Terre 138. Une occasion rêvée pour découvrir non seulement ce personnage fantasque mais aussi d’autres célèbres super-héros ou vilains Marvel complètement relookés pour s’adapter à cet endroit du multivers. Rien que pour la surprise de voir autrement des personnages qu’on connaît bien, la lecture vaut le coup. Chaque nouvelle apparition est d’ailleurs très soignée comme pour mieux souligner l’importance de cette réécriture. On sent aussi une ambiance cool qui va bien avec la folie électrique de Spider-Punk et l’ensemble est fluide et vitaminé. Ça reste du classique malgré tout avec des menaces qui se profilent et un grand méchant terrifiant qui cache son identité jusqu’à l’affrontement final. Mais ce Spider-Punk a quelque chose de différent et on le retrouve bien dans le dessin de Justin Mason. Faussement brouillon et avec un encrage très prononcé qui donne une impression cradingue, le visuel nous plonge dans un trip métal et no future. Branchez la guitare, chauffez les guitares… LISEZ !