L'histoire :
Jessica Drew est dans une grosse galère financière. Le loyer devient trop cher sans compter toutes les dépenses à faire pour le bébé. Il faut donc prendre une décision rapidement et elle n’a pas vraiment le choix : il va falloir vendre ses services de super-héroïne. En compulsant les annonces, elle voit un certain Michael Marchand qui a besoin d’une protection rapprochée pour sa fille. Elle accepte le job mais elle veut changer de costume : fini l’équipement rouge et ringard, il faut du neuf et du clinquant ! Elle n’a toutefois pas les moyens de s’offrir quelque chose. Elle même pas assez d’argent pour payer le taxi. Malgré tout, elle se rend dans la boutique de Big Ronnie´s. La couturière a toujours des bonnes idées pour ses vêtements. Elle lui confectionne un costume saillent, noir et particulièrement souple : tout ce qui lui fallait ! Elle accepte même un paiement en plusieurs fois. Le top. Pourtant, Jessica ignore que ce nouveau costume a été spécialement conçu pour elle par un inconnu aux motivations troubles... Elle se rend au yacht de Marchand père et très vite, elle comprend que la mission va être compliquée. Des jeunes idiots costumés en super-héros et une jeune milliardaire handicapée à protéger : la journée va être longue !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Spider-Woman, le pendant féminin de Spider-Man, revient dans une nouvelle intrigue orchestrée par Karla Pacheco. La scénariste ose beaucoup dans ce Mauvais sang à commencer par un nouveau costume high-tech pour notre Jessica Drew. Mais ce n’est pas tout : on va petit apprendre plus d’éléments sur son passé avec de nombreuses surprises à la clef. Malgré une certaine audace, le tout devient vite déroutant que ce soit par des histoires de famille alambiquées ou par des manipulations médicales qui frisent la démence. On nous sert en plus de longues scènes d’actions assez répétitives et parfois un peu grotesques tant Pacheco veut faire dans le spectaculaire. Imaginez Spider-Woman en train de piloter un avion de chasse, chevaucher un dinosaure ou tirer un hélicoptère avec une chaîne... Même le langage se lâche avec de nombreux gros mots ! Les dessinateurs proposent un style moderne et spectaculaire où les coups de pied volent et les acrobaties se multiplient dans des cases qui vont dans tous les sens. Là aussi, on ne fait pas dans la dentelle et certains détails font dans le gore un peu exagéré. Pour les fans, cette édition offre un petit numéro bonus de quelques pages, superbement dessiné par Mattia de Iulis pour fêter le cent cinquantième épisode des aventures de la femme araignée. Un récit finalement moyen : bon sang ne saurait mentir !
