L'histoire :
Ils doivent se dépêcher, car le transfert d'armes est risqué. C'est un boulot bien payé, mais c'est aussi très risqué : l'Empire traque férocement les trafics en tout genre et particulièrement ceux orchestrés par la Main Cachée. Mais il y a aussi des avantages : personne ne connaît cette organisation qui ne passe que par des intermédiaires : personne ne connaît les trafiquants et les trafiquants ne les connaissent pas. La situation idéale ! Cependant, les trafiquants n'ont pas remarqué que les gardes ont été tués en quelques secondes. Une gigantesque ombre avec un casque sombre se détache et une respiration lancinante et caverneuse retentit. Dark Vador est là et il ne fait pas de détails ! Les bandits n'ont pas le temps de se justifier et ils n'ont aucun nom à donner au Sith, mais Vador s'en doutait. Cela n'empêche pas les troopers de faire un grand nettoyage. Dark Vador rend ensuite compte de sa mission à l'Empereur. Son maître n'est pas content. Il veut mettre fin définitivement à cette organisation secrète et il compte bien sur son apprenti pour traquer les derniers trafiquants qui osent remettre en question l'équilibre de l'Empire.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection à petits prix consacrée à la force dans Star Wars se clôt sur ce tome six. Et en guise de conclusion, l’anthologie se termine sur l’opus le plus intéressant. D’abord par son sujet de départ : le célèbre Dark Vador qui traque d’habitude tous les Jedi devient lui même traqué ! On découvre ensuite un nouveau personnage attachant et charismatique, Beilert Valance, qui connaîtra rapidement le succès et qui aura le droit à sa série à lui, avec Bounty Hunter. Le récit de haut vol est d’ailleurs à l’image de ce personnage trouble et complexe, mi homme mi robot, à la morale changeante et aux objectifs multiples. On navigue ainsi à vue et les énormes rebondissements et surprises choc correspondent aux plans tordus et intelligents de ce nouveau chasseur de primes. Diablement malin, Valance va en faire voir de toutes les couleurs à la galaxie entière. Et c’est une autre des forces de ce one shot, au sein duquel le manichéisme habituel dans Star Wars est vite balayé par le passé, le besoin de survivre ou de s’enrichir de chacun. Évidemment, on se régale des apparitions coup de poing de Dark Vador et notamment lors d’un combat mémorable où le Seigneur Sith se retrouve acculé. Dommage que les dessinateurs soient aussi nombreux car même si le rendu est correct et cohérent, une histoire aussi puissante aurait mérité un graphisme de bien meilleure qualité. Valance a frappé un grand coup dans un des meilleurs comics de la saga Star Wars.