L'histoire :
Après avoir vaincu de nombreux adversaires et échapper plusieurs fois à son funeste sort, Thanos a été tué par Drax le Destructeur. En voyant le corps du Titan fou à la dérive, Adam Warlock le récupéra et le plaça dans un cocon. Seulement, le cocon fut placé par les admirateurs de l'église universelle de la vérité dans un cycle de vie. Alors qu'il espérait embrasser pour toujours sa bien aimée Mort, Thanos a repris conscience dans le quartier général des Gardiens de la Galaxie. Mantis, Dragon-Lune et Cosmo testent leurs pouvoirs télépathiques sur le Titan, en vain. Dans l'espace, Richard Rider, alias Nova, poursuit un individu qui se fait passer pour Quasar. Ce dernier se révèle par ailleurs aussi fort que rapide et trouve refuge près d'un vaisseau dans lequel se trouve Adam Magus mais également un certain Mar-Vell. Pendant ce temps, Thanos s'est libéré de ses entraves et sème la pagaille dans le QG des Gardiens de la Galaxie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis leur reprise de l'univers galactique de Marvel, juste après Annihilation, le tandem Dan Abnett et Andy Lanning a fait vivre à leurs héros des aventures au rythme soutenu. Enchaînant les ennemis et combattant les plus grandes menaces existantes, les personnages ont eu droit à une véritable reconnaissance de la part d'un public qui ne demandait que ça. Après le crossover Realm of Kings, le duo s'est remis à l'écriture du crossover suivant : Thanos Imperative. Le Titan fou décédé, ils le font revenir et en font, par le biais de plusieurs circonstances, un allié de poids pour nos héros. Le récit d'Abnett et Lanning ne surprendra pas énormément les fans des précédents events galactiques. La formule est assez similaire avec une menace, des alliances contre nature et surtout de la baston en veux-tu en voilà. Moins inspiré et plus condensé, Thanos Imperative souffre malheureusement d'un mal bien plus profond avec des dessins d'une laideur innommable. Miguel Sepulveda n'est peut être pas un génie du crayon mais il y a des limites. Entre l'hideux et le moche, le visuel plombe une histoire loin d'être aussi ambitieuse que les précédentes. Heureusement, il y a les superbes couvertures d'Aleksi Briclot.