L'histoire :
Clara est une serveuse qui doit souvent s'endurcir pour mieux exister au milieu d’un monde d’hommes virils et pas toujours corrects. Quand un nouveau client tente de prendre sa défense, elle le remet à sa place : elle n’a besoin de personne ! Il en redemande en plus puisqu’il l’attend à la sortie après la fermeture. Malgré ses réticences, il faut bien avouer qu’il a un sourire mignon… Ils sont rapidement ensemble mais très vite, elle apprend que ce Melvin Banks mène un double jeu : derrière son apparence classique et propre sur lui, il vole et s’enrichit dans l’illégalité la plus totale. Cela n’arrête pas Clara pour autant, bien au contraire. Elle le suit désormais partout et ils deviennent en peu de temps les rois des cambrioleurs. Un jour, ils commettent un nouveau braquage : tout se passe bien et Melvin veut à tout prix ouvrir le coffre. Mais le temps passe et Clara ne le sent pas. Quelques minutes après, un bruit de pas se fait entendre. Le propriétaire est de retour ! Melvin bouscule sa compagne et se met à attaquer l’intrus. Le but est de laisser du temps à Clara de s’enfuir. Il va devoir passer plusieurs années en prison. A sa libération, le couple reprend sa vie et ses mauvaises habitudes : de nouveaux vols et cambriolages et des tensions permanentes. Une des opérations se passe mal et il se fait à nouveau arrêter. De quoi dissuader les Banks ? Rien n’est moins sûr…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tko studios signe un nouveau comics, cette fois porté sur l’aventure et le policier avec cette histoire de voleuses chevronnées. Des braqueuses professionnelles qui s’appellent Banks, ça ne s’invente pas ! Bien dans l’ère du temps, on assiste donc à une véritable organisation familiale où le gang est totalement féminin. L’idée passe plutôt bien et on s’attache vite à ces trois générations de cambrioleuses. Les retours en arrière et les dialogues percutants permettent de dresser un portrait plutôt réussi de Célia & Co. Pour le reste, on est dans de l’action pure à la Ocean Eleven avec des rebondissements bien pensés et une tension progressive. Malgré tout, le happy end un peu facile déçoit quelque peu. Ce qui pique surtout les yeux, c’est le graphisme de Ming Doyle. Ses personnages ont bien un peu de charisme mais ils se ressemblent tous et ont surtout des poses figées avec des corps aux formes grossières. Le visuel gâche donc un peu la fête pour une série qui a pourtant quelques bons atouts à faire valoir. A vous de voir si vous voulez faire banco !