L'histoire :
P'tit Hughie a visionné des images choquantes de Stella, son amoureuse, dont il ignorait qu'elle appartenait au groupe de Super le plus puissant : les Sept. Son rituel d'intégration équivalent à un vilain droit de cuissage. Cet élément porté brutalement à la connaissance du P'tit Hughie a fait voler son couple en éclat. Dégoutté, il quitte les Boys pour revenir aux sources : chez lui et en famille. Un temps qu'il compte mettre à profit, pour savoir s'il continue l'aventure avec les Boys. Mais bien vite, il s'aperçoit que rien n'est idéal, y compris parmi ses amis d'enfance et sa famille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme toujours, dès que Darick Robertson lâche la série, le dessin s'avère très décevant. La pige de six épisodes assurée par John McCrae n'échappe pas à la règle, son dessin variant entre le hideux et le faiblard. Un crève cœur pour le lecteur. Pour le reste, on ne trouvera pas non plus de réelle consolation dans cette parenthèse mélodramatique, sensée servir un peu peu plus le portrait psychologique d'un P'tit Huguie en plein doute. Tout fout le camp en effet pour ce personnage central : amours déçus, doute profond sur ses capacités à mener la guerre aux Super-slips, sans même parler du fait qu'il doute sérieusement de la morale de Butcher, le boss des Boys à l'initiative de son embauche... Bref, il n'y a rien de vraiment passionnant dans ce volume : entre des dialogues bavards et même parfois mièvres, un dessin globalement catastrophique et bien sûr, quelques délires d'un extrême mauvais goût (jamais plus vous ne verrez le ténia comme avant), on se dit que ces épisodes seront vite oubliés. Next please !