L'histoire :
Les super héros ne sont décidemment pas ceux que les comics tendent de vouloir nous faire croire. Ainsi le Tek-paladin a quelques problèmes depuis un moment : il doit consulter un psychiatre. Il lui raconte que lors d’une intervention en compagnie d’autres super héros, il ne put s’empêcher de constater combien le postérieur de l’un de ses partenaires était beau et combien il pourrait être pas mal de l’explorer… Depuis, le Tek-paladin est excité dès qu’il voit un trou, cela allant du quartier de bœuf, au chinchilla de sa nièce. L’autre super héros ayant des ennuis est Swingwing, qui se révèle être le principal suspect dans une affaire de meurtre datant d’il y a six mois. La victime est un jeune homosexuel qui aurait été bousculé du toit d’un immeuble. Afin d’obtenir des informations sur le second super héros, Billy Butcher et P’tit Hughie commencent à mener leur enquête. Ils se rendent alors dans un bar gay où le barman leur explique combien le Tek-paladin qui accompagnait Swingwing était mal à l’aise lorsqu’il accompagnait son collègue dans les bars de ce type. Le principal suspect étant introuvable, nos deux compères se rendent chez le Tek-paladin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
The Boys est une série véritablement atypique dans le monde d’ordinaire gentillet des comics de super héros. Garth Ennis, scénariste renommé pour son traitement radical et provocateur, nous propose de suivre une équipe de surveillants de super héros. Dans ce tome, on découvre un Tek-paladin hallucinant, tant ses pulsions sexuelles en font un véritable pervers, et un Swingwing fuyant ses éventuelles responsabilités quant à un éventuel meurtre. Jonglant entre les diverses provocations, l’histoire est bien construite. Toutefois, à force de multiplier les provocations, l’humour percutant des débuts finit par lasser quelque peu. On ne peut aussi s’empêcher de penser que le britannique crache un peu dans la soupe en dénonçant les ficelles éculées des super héros (et leurs éditeurs), alors qu’il participe lui-même à un projet comme Ghost Rider. Darrick Robertson s’en sort fort honorablement. Les rictus de ses personnages sont terriblement réalistes et ses planches très soignées. Cette série est un véritable défouloir pour les deux auteurs… en sera-t-il de même du lecteur ? Si vous êtes amateur de lecture provoc et un peu bourrines, ce titre est pour vous !
