L'histoire :
Maintenant que les Losers savent que c’est Max, un des agents de la CIA, qui est responsable de l’ordre de les zigouiller, ils remontent sa piste. Clay, Cougar, Pooch, Roque et Aisha l’ont d’autant plus amère, que l’un des leurs, Roque, les a récemment vendus à Max. Cela ne les a cependant pas empêché de mettre à jour les liens que l’Agence entretient avec un consortium militaro-industriel, Goliath. Celui-ci utilise ses énormes moyens logistiques pour passer des tonnes d’héroïne. D’autre part, Max s’avère être un nom de code que la CIA utilise depuis plus de dix ans, ce qui ne facilite pas l’identification de l’homme qu’ils se sont jurés d’abattre. La pression s’accumule et après avoir récupéré un rapport d’activité sismique du Golfe Persique, ils se rendent au Qatar, où ils soupçonnent des banques off-shore de blanchir l’argent de la came. Sitôt arrivés, ils échappent de peu à une tentative de meurtre perpétrée par les services secrets qataris…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette suite d’une série de guerre datant des seventies et remise au goût du jour par Diggle et Jock, réserve une nouvelle fois de nombreux rebondissements et moult cervelles volant en éclat. C’est aussi spectaculaire que violent et le rythme ne baisse pas d’un iota. Si la trame est très classique, entre trahisons et vengeances à tour de bras, la tension est réelle. Ces anti-héros sont vraiment dans de sales draps. On finit par être gagné par la paranoïa dans laquelle ils baignent jusqu’au coup. Le découpage, très dynamique, fait vraiment penser au cinéma et ce n’est sans doute pas par hasard que la Warner a décidé de porter son adaptation sur grand écran. Pour ces épisodes 13 à 22, Jock passe la main à trois autres dessinateurs, mais l’homogénéité du graphisme est remarquablement respectée et les variations qualitatives vraiment minimes. A noter, le superbe travail du coloriste, qui nous gratifie de tons sablés idéaux pour ces contrées désertiques, et de bleus dignes des nuits américaines façon Hollywood. Du pur divertissement, rondement mené.