L'histoire :
Dans les environs de Toronto au Canada, un train rempli d'armes est pris d'assaut par des terroristes. Iron Man intervient et utilise les capacités hors normes de son armure pour stopper le train et procéder à l'interpellation de ces ennemis de la paix. Cela fait seulement une année que les événements dramatiques provoqués par Magneto se sont passés et pour Tony Stark et sa société, le chiffre d'affaires n'a jamais été aussi élevé. Alors qu'il passe une nuit plaisante avec une jeune femme, le milliardaire reçoit un appel d'urgence de Jarvis, son majordome. Une intrusion informatique a lieu dans le département Endotherm. Rapidement, Tony obtient la position du pirate. Il se trouve dans un camion situé non loin de là. S'envolant, Iron Man arrive vite sur les lieux. Malheureusement, son armure est piratée à son tour, le responsable serait un dénommé Mandarin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second hors série d'Ultimate Universe est consacré au fameux milliardaire débonnaire : Tony Stark alias Iron Man. Cela tombe plutôt bien puisque le troisième long métrage consacré à tête de fer sort fin avril. Dans cette mini-saga, il s'agit bien sûr de la version Ultimate du héros à laquelle les lecteurs ont droit. Si les différences ne sont guère notables avec la version du Marvelverse, nous suivons cette fois-ci un justicier qui croise pour la première fois le fameux Mandarin, un expert en informatique et en piratage de toutes sortes. Nathan Edmonson, scénariste de l'excellente série Qui est Jake Ellis ?, a écrit une histoire en 4 épisodes qui se lit sans déplaisir. Celle-ci est assez rythmée et se révèle plus consistante que la série régulière (se déroulant dans le monde classique) écrite par Matt Fraction. Moins haletante aussi. On suit les différentes péripéties de Tony Stark sans trembler pour lui un seul instant. Matteo Buffagni offre un visuel très racé d'Iron Man, la nouvelle armure est assez classe. Pour le reste, l'italien s'en sort là aussi assez bien avec des cadrages efficaces. Une mini-saga qui ne révolutionne pas les fondements de l'Ultimate Universe mais qui reste distrayante.