L'histoire :
Cet album comprend les titres suivants :
- Ultimate Comics : Spider-Man (vol.2) (épisodes 3 et 4) : Miles Morales a du mal à s'habituer à ses nouvelles capacités. Il choisit même de ne pas s'en servir car il n'y a pour lui qu'un seul Spider-Man. Malheureusement, Peter Parker, le tisseur original, meurt..
- Ultimate Comics : X-Men (épisodes 3 et 4) : Les mutants ne sont pas un phénomène lié à l'évolution. Ils sont en fait les résultats d'expériences gouvernementales. Ces révélations sèment le trouble dans la communauté mais c'est surtout l'apparition du fils de William Striker qui se révèle un véritable danger pour eux...
- Ultimate Comics : Ultimates (épisodes 3 et 4) : Les Enfants de demain, des êtres du futur, ont fait leur apparition et ne cessent de multiplier les cadavres dans le monde entier. Même Asgard, la cité divine de Thor, n'a pas résisté à leur puissance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Ultimate Universe, Panini a créé la revue idéale pour les fans. Si jusqu'ici les lecteurs devaient acheter plusieurs magazines pour survoler l'Ultimateverse, désormais ce n'est plus le cas car tout est réuni ici (hormis quelques mini-sagas ponctuelles). La revue ouvre le bal avec deux épisodes d'Ultimate Spider-Man. La nouvelle ère de Bendis met en scène un jeune afro-américain dans le costume de l'homme-araignée et ce, en lieu et place d'un Peter Parker tout juste décédé. Si l'on pouvait avoir quelques appréhensions sur ce titre, elles explosent dès les premières pages tournées. C'est bien écrit, c'est joliment illustré par Sarah Picheli et au final c'est irrésistible. Les deux chapitres s'avalent d'une traite et l'effet de manque se fait déjà sentir. La suite montre les nouveaux Ultimate X-Men. Les mutants sont toujours la cible d'un monde qui ne les accepte pas mais qui, révélation, les a en réalité créés. Nick Spencer maintient son intrigue et, sans être grandiose, la série reste agréable à regarder grâce aux dessins de Paco Medina. Ultimate Universe se conclut avec les Ultimates version Hickman et Ribic. Dans le cas du second, on ne peut qu'avouer préférer son style sur Namor (par exemple), même si certaines planches restent assez sympas. Par contre, dans le cas du scénariste, on ne peut que trouver son scénario plat au possible. Comme souvent avec Hickman, les bonnes idées sont très vite gâchées. A se demander pourquoi Marvel continue de lui offrir autant de titres... Une revue qui globalement mérite son achat !