L'histoire :
Aujourd'hui n'est pas n'importe quel jour pour Jean. Il s'agit de son anniversaire. Si l'un des X-Men ne l'a pas oublié, c'est bien évidemment Scott qui est venu lui offrir un cadeau. La jeune femme est touchée mais ne prend pas la peine d'ouvrir la boîte que Cyclope lui a offerte. Pendant ce temps, le professeur Xavier reçoit un appel de Nick Fury. Ce dernier lui a fait livrer un bracelet spécial. Il souhaiterait que Charles invite Jean à le passer. Le bijou intègre un dispositif capable de la neutraliser au cas où elle laisserait la force du Phénix prendre le dessus. Le professeur n'est pas vraiment ravi mais vue la puissance de Jean dans pareille configuration, il demande tout de même à l'intéressée si elle serait d'accord pour porter ce bracelet. Simultanément, Ororo et Logan s'entraînent ardemment dans la salle des dangers. Entre ennemis très puissants et une certaine tension sexuelle entre les deux X-Men, la mission d'entraînement est loin d'être remportée d'avance. Charles profite de sa présence à l'école pour sonder l'esprit de Diablo qui ne va plus bien depuis un moment. Alors qu'il se plonge dans ses traumas, une boule énergétique apparaît et en sort un homme nommé Cable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les heures les plus glorieuses d'Ultimate X-Men sont belles et bien révolues. Dans le précédent recueil, le scénariste Robert Kirkman ne parvenait pas à donner un semblant d'intérêt à une série qui nous avait longtemps plue par le passé. L'auteur starisé grâce à Walking Dead (entre autres) ne trouvait pas le juste milieu entre rapports entre les personnages et scènes d'action. Dans ce huitième volet, Kirkman s'en sort déjà mieux, même si l'ensemble reste très classique. Les fans seront ravis de voir Cable débouler dans l'univers Ultimate, même si cela ne signifie pas pour autant une saga mémorable non plus. En réalité, Robert Kirkman se contente presque d'enchaîner les rebondissements sans faire trop de vague, histoire de ne pas choquer les lecteurs, ce qui est d'autant plus dommage lorsque le principe de l'Ultimateverse était une totale liberté vis à vis de la continuité Marvel. L'impression de suivre un soap opera ne se fait donc que trop sentir et rend au final la lecture n'est que peu intéressante. Visuellement, les artistes présents sont plus huppés que sur le précédent Deluxe. Yanick Paquette ou Mark Brooks rendent même de jolies prestations ! Pas mauvais mais loin d'être génial, Ultimate X-Men devient véritablement poussif à mesure que les épisodes se suivent, et ça, ça ne sent pas bon pour la suite !