L'histoire :
Dans le club de tir de Beverly Hills, Edwin Dolby, conseiller financier de Jack Marlowe, retrouve Sam, son ancien associé, et lui confie être nerveux par rapport à ce qu’il a vu chez Halo. Garfield lui propose alors de tirer quelques coups afin de se détendre… Mais le comptable n’a jamais utilisé d’armes à feu et l’incroyable se produit puisqu’en un tir, il touche la cible en son centre. Wax qui surveille les deux compères fait son rapport à Grifter et lui signifie qu’il n’y a rien à craindre de ces deux là. Dans son bureau, Jack Marlowe se fait interviewer par Miss Greene de Fiscal Magazine, cette dernière découvre un homme charmant qui déclare ouvertement vouloir faire de son entreprise un des médias les plus puissants au monde. Wax, de son côté, est retourné au siège de son employeur qui, en voyant les résultats de ce dernier aux communications, décide de le muter aux transports. Il est désormais nommé chauffeur d’une femme qui n’est autre que celle de son employeur ! Afin de se venger, Wax utilise alors son pouvoir afin de bénéficier d’une fellation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Seconde et dernière partie pour cette troisième série des Wildcats. Toujours scénarisé par Joe Casey, le titre continue de nous montrer comment une équipe essaie tant bien que mal de faire péter le système de l’intérieur ! Si le postulat est intéressant, le récit se perd en multipliant des allers retours permanents entre les personnages, ce qui ne laisse pas vraiment le temps de les apprécier. Le rythme est beaucoup trop haché. Pourtant, certaines idées ont de quoi nous ravir, entre l’utilisation de pouvoirs façon détournée, pour s’attirer quelques faveurs sexuelles ou encore la politique anarco-totalitaire de Marlowe. On préférera se pencher sur l’interprétation des X-men par Casey qui se révèle plus concluante. Dustin Nguyen s’occupe toujours des dessins et le résultat est à l’image du premier volet : assez moyen. L’ensemble manque cruellement de détails par instants et les visages de ses personnages sont mal finis. En changeant une formule plébiscitée par les fans, à savoir grosse baston contre les daemonites, les auteurs se sont exposés à la critique. Pour cette raison, ils n’ont pu mener plus loin cette série qui, malgré certains aspects intéressants, ne restera au final qu’une sorte de vulgaire brouillon pour nos esprits. Dommage…