L'histoire :
Rose, une jeune villageoise, vient de se faire engager chez Monsieur John. Ce riche propriétaire gère la fortune familiale. Contrairement à son père, qui vit toujours dans le château Howlett, il est plutôt avenant avec son personnel. Aujourd'hui, il fait appel à la jeune femme pour qu’elle s’occupe de James, son fils, qui est terriblement chétif et souvent malade. L’ambiance au sein du foyer est agréable. Le jardinier, un dénommé Logan, laisse même son fils, Cabot, jouer dans la propriété avec Rose et James. Un jour, le fils de l’herboriste pousse un peu trop fort le fils de Monsieur John, qui chute dans la rivière. Trop faible pour remonter à la surface, c’est Cabot qui saute le chercher. Le propriétaire est clément, mais il avertit Logan de tenir son garçon à l’écart du sien. Les saisons et les mois passent, avant que Cabot ne recroise la route de Rose dans la propriété. Celui-ci est éperdument amoureux d’elle et il essaie de la forcer à l’embrasser. James en surprenant la scène, accourt chercher son père. Monsieur John choisit alors de licencier Logan. Ce dernier n’accepte pas facilement cette décision. Il compte même, un soir où il a bien bu, revenir se venger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Personnage phare et adoré de Marvel, Wolverine est atypique dans le sens où son passé a souvent été nébuleux. Prévu à l’origine comme un second couteau, le mutant aux griffes rétractables s’est si rapidement trouvé des fans, que l’éditeur américain n’a jamais divulgué clairement son passé. Il aura fallu attendre Chris Claremont pour déblayer le champ fourni d’informations entourant le personnage. Au début des années 2000, Paul Jenkins, Bill Jemas et Joe Quesada narrent les Origines de Wolverine dans une saga en six parties. On y apprend qu’enfant, il était chétif et maladif et comment il est devenu le griffu que l’on connaît aujourd’hui. Très efficace, cette histoire est également agréable et montre comment le gentil petit garçon s’est confronté à un monde rude et cruel. Les rebondissements sont bien trouvés et la touche tragique de cette saga en fait une lecture agréable. Andy Kubert l’illustre d’un trait réaliste vraiment saisissant, sublimé par la colorisation de Richard Isanove. Tous deux avaient déjà œuvré sur l’excellent 1602 de Neil Gaiman. Ce dernier peint véritablement les planches du dessinateur, cela détonne vraiment. La seconde partie de l’ouvrage est constituée de plusieurs chapitres scénarisés par Daniel Way. L’auteur de Deadpool évoque un autre pan du passé de Wolverine : son excursion au Japon. Moins indispensable que l’autre cycle, ces 4 épisodes n’en restent pas intéressants pour l’autre aspect de la personnalité du super héros : celle d’un tueur sans remord. L'ouvrage est donc fortement conseillé à ceux qui souhaiteraient en apprendre plus sur le plus charismatique des X-Men. A signaler qu’à travers cette édition de Marvel Select, vous pourrez bénéficier d’une édition de bonne qualité à un prix attractif.