L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Wolverine (vol 5) #9 : Killable, part 2 (Vulnérable) : Mystique s'est introduite dans le bureau du directeur de l'Ecole d'enseignement supérieur Jean Grey, qui n'est autre que Wolverine. Mais elle ne s'en est pris qu'au matériel, envoyant par la même un signal auquel s'associe la Main, l'organisation de tueurs : «On vient quand on veut» ! Le mutant a beau avoir perdu son invulnérabilité à cause d'un virus, il ne compte pas en rester là...
- Wolverine & The X-Men : The Hellfire Saga, part 5 & 6 (La saga des damnés 4 et 5) : Kade Kilgore s'est autoproclamé roi noir du Club des Damnés. Pour faire contre-pied à l'école que Wolverine dirige, il a aussi créé un centre très spécial d'enseignement, nommé Académie des damnés. Le hic, c'est qu'il a réussi à recruter des élèves jusque là drivé par le Griffu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si la perte du facteur auto-guérisseur de Wolverine n'est pas un élément nouveau dans son histoire, on aurait pu croire que Paul Cornell réintroduirait un peu de tension dans son récit en utilisant la vulnérabilité du mutant. Malheureusement, il n'en est rien. Fidèle à lui-même, il continue à jouer la tête brûlée mais à aucun moment on ne pense qu'il est réellement en danger. Non seulement il affronte des seconds couteaux, mais en plus le fond de l'histoire ne progresse presque pas. Cette histoire de virus provenant du Microvers et qui menace la terre entière a perdu tout son punch du début. Heureusement, Alan Davis fait le boulot en confectionnant des planches impeccables. Quelques numéros après que Jason Aaron ait quitté la série, on commence à le regretter... Justement, quand on parle du loup, on le retrouve à l'écriture de l'autre série du mensuel, qui lui consacre même les deux tiers de sa pagination. Le scénariste évolue dans un contexte très différent, résolument fun. De nombreux fans de l'univers des X-Men apprécieront les références permanentes et l'humour présents aux dialogues, particulièrement abondants. On ne vous a jamais caché que la série ne nous emballe que très moyennement (le côté hardcore du griffu nous manque terriblement), mais il faut reconnaître que Jason Aaron a le mérite d'intégrer ses arcs dans le continuum du Marvelverse. Ainsi, les Bamfs omniprésents du dernier épisode sont des signes annonciateurs très clairs. A souligner l'excellent travail de Nick Bradshaw, dont le style précis en séduira plus d'un. Bref, un numéro correct, mais pas folichon non plus du point de vue narratif...