L'histoire :
Après l’explosion du laboratoire, Yorick et son singe Esperluette se rendent au laboratoire de secours du Docteur Mann, accompagnés bien évidement de celle-ci et de l’agent 355. Le dernier homme vivant à la surface de la terre négocie avec une femme, afin que celle-ci accepte de les laisser prendre le train en cachette. Pour cela, il lui offre la moto prise à une fille de l’Amazone. Le départ du train et le voyage permettent à nos trois voyageurs de faire plus ample connaissance. Mais les discussions sont interrompues par l’irruption de deux femmes qui projettent Yorick en dehors du wagon. L’agent 355 arrive au final à les maîtriser mais annonce au Docteur Mann qu’il va falloir sauter du train en marche. Cependant, une jeune femme trouve Yorick assommé par le choc de sa chute et l’emmène chez elle. A son réveil, Yorick découvre une maison de campagne où l’électricité est présente, ce qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps. La jeune femme lui dit s’appeler Sonia et lui annonce que les 67 femmes de sa ville seraient particulièrement heureuses de le rencontrer. Le jeune homme commence néanmoins à se poser de nombreuses questions… Comment cette ville survit-elle dans un bonheur étonnant ? Où sont passés ses deux camarades. Et surtout, quel est le secret que Sonia lui cache ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome étonnant, Y le dernier homme continue sur son excellente lancée. Délaissant rapidement Boston, on découvre le quotidien de notre équipe, qui donne l’impression que l’on va voyager à la découverte de nombreux lieux, aux décors à chaque fois différents. Dans la petite ville de Marrisville, on découvre une société organisée au sein de laquelle semble régner un étonnant secret. L’histoire est étonnante… Yorick est en difficulté face à la splendide Sonia, elle-même fortement attirée par le jeune homme. Mais le jeune homme va lutter tant bien que mal, en gardant en mémoire son amour pour Beth. La seconde partie du tome intensifie le récit, en faisant réapparaître les filles de l’Amazone. Qui plus est, la fin du tome s’achève sur une révélation énorme qui donne très envie de découvrir la suite. Maîtrisé, donc, le scénario de Brian K. Vaughan est agrémenté des traits de Pia Guerra, d’une régularité étonnante durant tout le tome. Tout de même présents, les décors sont toutefois assez sommaires. Ce second tome démontre une nouvelle fois tout le potentiel de cette série, qui met en avant les relations humaines, dans un climat d’apocalypse. Un comics fortement conseillé !