L'histoire :
A force de grimper en haut de l’immense plante, Jack et Lilly s’aperçoivent qu’ils sont arrivés dans un autre monde. Mais l’ogre détient toujours la sœur de Jack, Maddy. Il envoie des chevaliers immenses pour les tuer, mais les deux enfants se libèrent de ces monstres qui sont en fait constitués de rats. Enfin saufs, ils continuer de marcher sur le haricot et arrivent devant un immense château. Lilly est blessée aux côtes et ne résiste pas à une attaque de rats, elle tombe dans un précipice, mais s’en sort. Jack continue seul et rencontre une créature qui vit dans les tuyaux du château. Il lui conseille un chemin pour grimper à l’extérieur de la bâtisse. Un voyage périlleux, d’autant que les rats continuent d’attaquer. Pendant ce temps, Lilly se réveille dans un lit. Les gobelins l’ont secourue, lui ont soigné ses côtes cassées, et ils l’ont même transfusée ! La jeune fille est terrifiée, mais elle n’est pas encore assez forte pour s’enfuir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelques mois après le premier tome, voilà le retour de nos deux jeunes aventuriers. Jack est toujours aussi courageux, mais c’est Lilly qui impressionne par sa capacité à se battre et son abnégation. La jeune fille va faire avancer l’intrigue grâce à son courage et à ses qualités de combattante. L’histoire repose sur le conte de Jack et le haricot magique, mais le haricot n’est qu’une espèce de fil rouge, ou plutôt vert dans ce cas, qui relie les différents mondes que les aventuriers vont traverser, découvrir et même sauver ! Les deux héros sont attachants et bien finis, et l’histoire est trépidante. C’est un vrai roman d’aventures destiné aux plus jeunes, facile à lire, tant par la simplicité des graphismes que par la fluidité de la narration. L’américain Ben Hatke est efficace, et si Jack est peut-être moins inventif que Julia et les monstres perdus par exemple, il en reste un album de bon niveau, palpitant et agréable, avec une énorme ouverture à la fin pour laisser la possibilité à un troisième tome de se construire… C’est peut-être le début d’une belle série.