L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Medieval Spawn/Witchblade, #1, #2, #3 : New-York, 1996. Dans un parc municipal, un homme, la quarantaine élégante, semble apprécier le moment au calme qu'il s'offre sur un banc public. Il a posé un colis à côté de lui, et ce qui ressemble à un monologue se transforme en amer dialogue : une voix surgit de la boîte en carton ! Peu de gens savent que l'homme au costume est en réalité Mammon, un démon surpuissant, et il faut croire que son interlocuteur, prisonnier dans sa boîte, le connait depuis très longtemps. Des siècles, en vérité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les lecteurs qui ont pris le train de l'aventure Images Comics dès son départ savent que Todd McFarlane s'est très vite entouré d'artistes prestigieux, ou qui allaient le devenir. On pense à Alan Moore, Frank Miller ou encore Jim Lee pour les plus célèbres, et ceux qui le sont devenus après les travaux dans la boîte du canadien : Greg Capullo, Clayton Crain, Angel Medina, Ashley Wood, Ben Templesmith, Tony S. Daniel, etc etc... Tout cela pour dire que c'est le non moins fameux Garth Ennis qui a écrit cette mini-série. Si l'Irlandais a ses fans, ils ne pourront que déplorer la pauvreté du récit. On se retrouve en pleine baston médiévale, avec les deux têtes d'affiche maison. On peut d'ailleurs sérieusement se demander pourquoi Spawn a «sauté» du titre dans la VF !?... Alors d'un côté, une fille qui trouve dans un tas de fumier le gant magique, cette Witchblade et de l'autre, un des Spawn, celui qui évolue dans un autre spin-off, Spawn : The Dark Ages. Forcément, il y a un clan de gros méchants, qui constituent une terrible menace, et il va falloir leur mettre une rouste ! Ça peut vous sembler en peu simplifié, mais c'est pourtant malheureusement ce qui vous attend : un récit bateau, sans rythme ni surprise, aux dialogues ennuyeux, bref, sans intérêt. Comme le staff de graphistes délivre une prestation très médiocre, en s'ennuie donc très vite. C'en est même à se demander si Ennis n'a pas bâclé son travail, avec une commande éditoriale qui le cantonnait à «faire du bourrin». Une consigne qu'il a suivie à la lettre, entouré de dessinateurs en très petite forme ! A réserver à ceux qui souffrent de collectionnite. Les autres, soyez sûrs que vous ne ratez rien !