L'histoire :
De retour à la faculté, Sophie et Stacia confrontent leurs recherches sur le mystère entourant Prométhéa. Interrompues par une professeur, la nouvelle incarnation de l'égérie légendaire est avertie que Barbara à un souci de santé. Elle se rend immédiatement à l'hôpital et découvre son amie dans un triste état. La blessure que l'« esme » lui a faite s'avère plus grave que prévue. S'asseyant à côté de son lit, Sophie s'assoupit et se retrouve dans un monde étrange. Elle rencontre Margareth, une des premières incarnations de Prométhéa, et l'accompagne un long moment. Mais au cours du trajet, Sophie chute. A son réveil, Margareth n'est plus là et elle a devant elle une grille qu'elle franchit malgré le panneau l'incitant à rebrousser chemin. Sophie se retrouve au milieu d'une grande plaine, encerclée par d'étranges créatures ressemblant à des reptiles. Croyant que ses jours arrivent à terme, Sophie ne voit pas arriver une autre incarnation de Prométhéa, qui vient rapidement à bout des monstres. Toutes deux se rendent vers la tour de Neptura et découvrent, au sommet, un chêne infernal…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au sein des séries phares de la collection ABC d’Alan Moore, Promethea commençait avec un premier tome un peu confus… Un univers entre réalité et fantastique, une réflexion intéressante sur la littérature... Avec ce nouveau volet, le scénariste anglais relance notre intérêt de fort belle manière. Nous suivons toujours Sophie, une jeune étudiante qui se voit confier la tâche d'être la réincarnation de Promethea. Le temps d'un rêve, nous suivons le voyage de Sophie auprès d'autres incarnations, ce qui permet de mieux comprendre l'impact de cette divinité sur les différentes époques qu'elle a traversé. Moore continue d'explorer un peu plus le thème fondateur de la série, à savoir la magie. Il la complète même un peu plus à chaque chapitre, cette fois-ci par sa vision sur la kabbale. Parfois difficile à suivre dans le premier tome, cette suite est plus maîtrisée, notamment grâce à un découpage efficace. Les dessins ont eux aussi encore progressé. On sent que J.H. Williams III a trouvé l'équilibre entre efficacité et originalité. Son style devient de plus en plus pertinent au fil des pages. A noter qu'à la fin du tome, une histoire courte complète l'ensemble et que celle-ci se distingue surtout par les dessins subtils d'un autre dessinateur, un certain Eric Shanower. Le tome de l'envol…
