L'histoire :
Sur Bellatrix II, l’aventurière Machiko Nogushi chasse un buffle local avec un client. Ils sont interrompus par un appel les sommant de rentrer à la base. Là-bas, ils sont attendus par des marines coloniaux. Le colonel Rast leur annonce d’emblée la couleur : il souhaite que Machiko vienne avec eux sur une planète où s’est récemment déroulé un drame. Refusant dans un premier temps, la jeune femme accepte finalement en découvrant les images retranscrites du lieu de la catastrophe : des Predators ont attaqué une colonie humaine en tenant des xénomorphes en laisse, tels des chiens. Machiko est abasourdie par cette vision, elle qui a réussi, il y a quelques années à survivre parmi ces terribles chasseurs. Elle ne les avait pourtant jamais vus pactiser avec les aliens. Cela confirme la légende de ce clan dissident de Predators, qui chercherait la destruction totale, plutôt que d’assouvir leur inextinguible soif de vènerie. Pour Machiko, une seule solution est envisageable : éliminer la menace. Elle et les marines coloniaux s’associent donc aux chasseurs pour remporter cette guerre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tandis que les salles obscures accueillent un nouveau film basé sur les Predators, n’oublions pas que les dernières fois où la créature de Stan Wiston eut droit à ce privilège, elle était accompagnée d’un autre monstre phare du cinéma : les Aliens. Après un premier Aliens vs Predator tout juste passable, puis un second sous-titré Requiem véritablement catastrophique, de nouveaux auteurs se sont lancé le pari de relancer l’affrontement entre ces deux figures mythiques du cinéma d’horreur. Scénarisé par Rick Stradley, le récit met en scène une chasseuse humaine, Machiko, qui a réussi une première fois à survivre à un affrontement entre Aliens et Predators (que l’on nomme Prédateurs au Québec). Ce personnage a même vécu pendant un moment chez ces derniers. Très classique, le titre mise tout sur l’action, au détriment d’un récit travaillé. Quelques idées nouvelles surnagent ça et là, au milieu du flot convenu imposé par le registre, dont la plus sympatoche étant que les Predators se servent des Aliens comme d’une meute de chiens affamés. Sinon, pas grand-chose à retirer de l’album, car même les dessins ne sortent pas du lot. Dommage : la couverture de Raymond Swanland était (une fois encore) réussie…