L'histoire :
La vampire Chinatsu se trouve enfin en face de Freya et elle a bien l’intention de régler ses comptes. Le problème est que le duel auquel on aurait pu s’attendre est interrompu par l’arrivée d’un autre vampire, Reiji, celui qu’elle recherche depuis si longtemps. Chinatsu rentre dans une colère folle et se jette sur lui… en vain. Il est beaucoup plus fort qu’elle et la repousse contre un mur. Le vampire se rapproche alors de Freya et l’embrasse. Chinatsu se relève comme elle peut et se rue de nouveau sur celui qui a fait d’elle une suceuse de sang. Son assaut est inutile et pire encore, elle est laissée au sol, gravement blessée. En partant, nos deux vampires lui annoncent qu’ils la retrouveront là où tout a commencé pour elle, si elle souhaite achever sa vengeance. Chinatsu s’y rend bien évidemment, mais avec la ferme intention de faire couler du sang, peu importe si celui-ci est le sien. Reiji sort son katana et tente de frapper Chinatsu qui évite soigneusement son attaque et en profite pour trancher le corps de Freya en deux !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volet ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable, mais on espérait tout de même avec cette suite obtenir un titre plus ambitieux. Il n’en est malheureusement rien. Si les dessins de Sana Takeda sont toujours soignés, voire même plus qu’auparavant, malgré un trait assez simple, c’est plutôt au niveau de l’histoire que la pilule est difficile à avaler. Le scénariste ne nous a pas véritablement proposé grand-chose… Le premier volet se concentre autour du passé de l’héroïne et de sa vengeance. Le second est encore plus simpliste : elle affronte à deux reprises son créateur ! Outre l’efficacité sur certaines séquences, par le biais de planches où le rouge se distingue des autres couleurs, les rebondissements sont généralement prévisibles plusieurs pages à l’avance. Ce diptyque saura peut être vous attirer les pupilles par son graphisme léché, mais au vu de l’histoire, vous risquez vite de déchanter. Il aurait peut être été préférable de proposer ce titre en un seul tome plus épais, cela aurait paru moins abuser pour le lecteur…