L'histoire :
Une belle jeune femme typée asiatique est assise sur le divan d’un psychiatre et lui parle de sa vie. Une vie particulière puisqu’elle lui avoue ne pas être une humaine mais une vampire. Elle lui apprend qu’elle ne tue pas par plaisir et qu’elle décapite ses adversaires par commodité, pour ne pas laisser de trace de la morsure. Maintenant, elle lui avoue chercher le vampire responsable de son état, qui jonche son chemin de victimes, toujours des scélérats. Elle se lève alors et annonce alors au psychiatre qu’il est sa prochaine victime, puisqu’il est lui-même un scélérat. Elle se nomme Chinatsu, elle est vampire depuis plusieurs centaines d’années et la lumière du jour ne lui fait plus rien. Durant son sommeil, Chinatsu fait un cauchemar et se réveille brusquement. Elle a la désagréable impression que quelque chose ou quelqu’un se trouve derrière les rideaux. Saisissant son katana, elle les pourfend et tranche les jambes du vampire se trouvant derrière. Celui-ci lui dit être un simple messager et qu’elle doit se rendre dans un bar. Elle en a suffisamment entendu et lui tranche la tête…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis plusieurs années les histoires de vampires pullulent. Il y en a de bonnes, comme Rapaces ou beaucoup de mauvaises (au hasard, une sur Dracula). Cette nouvelle série est le fruit du travail entre une dessinatrice japonaise Sana Takeda, qui travaille chez Aspen Comics et dans le jeu vidéo, et de C.B. Cebulski, scénariste américain. Si le travail de la mangaka n’est pas parfait, on apprécie plus le travail effectué sur les couleurs que concernant les traits trop fins et manquant de détails. Heureusement, les personnages de Chinatsu et de Freya sont sexys en diable. Les scènes de combat nous dévoilent des personnages figés, à la posture un peu cliché, ne rendant pas l’ensemble très dynamique. Si elle n’est pas mauvaise en soi, l’histoire est extrêmement classique : on suit le parcours d’une vampire souhaitant se venger de son créateur. Pendant la lecture, on pense fortement aux œuvres d’Anne Rice, Entretien avec un vampire ou La reine des damnés (dont un léger hommage est fait page 9), voire même Blade (le comics). En bref, ce titre n’est pas désagréable mais son classicisme le dessert fortement. Reste à voir si la suite en relancera l’intérêt…