L'histoire :
Des navy seals sont en mission en Afghanistan. Soudain, ceux-ci se retrouvent en train de tomber du ciel au dessus d’une forêt. Heureusement, chacun possède un parachute ! Ils ont à peine le temps de se réunir, que l’un d’entre eux se fait tuer. Ne sachant pas d’où vient l’ennemi, ils s’enfuient. Mais les uns après les autres, ils tombent sous les tirs de ce mystérieux agresseur. Drake est l’un des derniers. Il voit son ami Jérôme mourir de ses blessures, creuse une tombe et l’enterre. Continuant à fuir, le soldat rencontre un autre survivant qui lui révèle être sur cette planète depuis plusieurs années. Il chasse ces créatures qui se font un véritable plaisir de traquer tout ce qui se trouve sur cette planète. En l’emmenant à sa planque, une ancienne station de forage, Noland raconte à son ami de fortune que lui aussi était soldat. Jadis, il a été gracié par l’un de ces monstres, lorsque ce dernier avait vu l’état de ses blessures à son arrivée. Peu après, Drake se lasse de constater que Noland ne veut visiblement pas retourner sur Terre. Il sort alors de la planque, en lui subtilisant une étrange arme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Aux côtés des Aliens et des Gremlins, les créatures phares du cinéma comptent aussi avec le terrifiant Predator. Imaginé par le dieu des effets spéciaux, Stan Wiston, le monstre n’avait pas eu l’honneur d’une adaptation cinématographique depuis longtemps. Produit par Robert Rodriguez (le réalisateur de Sin City), le film sort en parallèle de deux comics dérivés. Le premier (celui-ci) est une préquelle au long-métrage et se focalise sur des personnages qui n’ont pas été développés : Drake, Noland (incarné par Laurence Fishburne dans le film) et Royce (Adrian Brody). Ecrit conjointement par Marc Andreyko (Sam & Twitch) et David Lapham (Silverfish), le récit est bien évidemment entièrement porté sur l’action et sur la traque des Predators. Basique mais efficace, ce prologue reste agréable à lire, malgré la profusion de dessinateurs illustrant l’ensemble : leurs styles restent étonnamment proches. Ce premier opus de Predators (sur deux prévus) a beau être un produit dérivé, il n’en a pas moins été travaillé. Au final, les amateurs du film seront comblés.