L'histoire :
Depuis quelques temps, pour être épaulé dans ses enquêtes, la police londonienne fait appel à un jeune homme nommé Sherlock Holmes. Ce dernier est en effet particulièrement brillant et son aide appréciable. Ce soir là, il se fait passer pour un serveur lors d’un repas mondain entre les notables de la ville. Au cours de la soirée, il sollicite l’un des policiers présents et lui ordonne de faire venir l’inspecteur Bratton. Pour Holmes, certaines convives ont empoisonnées les riches. L’un des serveurs aperçoit la manœuvre de Holmes. Après quelques échanges de coups, le détective réussit à le maîtriser. Le faux domestique est emmené sur le toit mais il réussit à s’échapper. Les policiers arrivent quelques minutes plus tard... mais trop tard : les serveurs se sont enfuis. Holmes explique alors à l’inspecteur Bratton que tous les hommes de main se sont ligués pour empoisonner leurs maîtres et maitresses et ainsi subtiliser leurs effets. Le docteur Watson, qui vient juste de rejoindre Scotland Yard, est étonné de la redoutable perspicacité dont fait preuve ce Sherlock Holmes. Leur première rencontre scellera leur amitié à venir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En 1887, Sir Arthur Conan Doyle a donné vie à Sherlock Holmes, sans conteste le plus célèbre des détectives. Forcément, le personnage a été décliné au travers de nombreux essais, romans, films et BD. L’une des dernières en date nous vient des comics et focalise sur les origines du héros, c'est à dire avant qu’il ne devienne officiellement détective. L’histoire est répartie en deux albums et présente des récits inédits, puisqu'écrits par Scott Beatty (Batman). Le présent premier épisode traite de la rencontre entre Holmes et le docteur Watson (qui est le narrateur). L’ensemble se lit sans déplaisir, il n’en reste pas moins que cela reste très classique. On retrouve les poncifs du genre : un tueur en série, une police désœuvrée et un enquêteur plus malin que tout le monde ! Daniel Indro réalise quant à lui des planches très correctes. Son trait est fin et détaillé. Le jeune auteur manque en revanche encore d’expérience au niveau des visages, qui ont tendance à tous se ressembler. Cette première partie de diptyque est correcte, sans esbroufe, et divertira les amateurs d’enquêtes policières...