L'histoire :
Tandis que Baltus est de retour parmi les Space Marines, le capitaine Seraphus des Dark Angels se prépare à la bataille à venir. Lui et ses hommes traquent le déchu, dernier survivant des Dark Angels qui ont trahi leur cause en se retournant contre l’empereur. Leur vaisseau se rend dans l’amas de Calaphrax, lieu chaotique qui défie toute logique et qui héberge moult créatures du warp. Au même moment, à bord du vaisseau de l’inquisitrice Sabbathiel, les hommes de Justicar Leofric sont arrivés. Ils viennent mettre en garde l’inquisitrice sur les accusations graves portées sur le comportement des Dark Angels. Elle est convaincue qu’ils se sont alliés avec des démons et que la véritable signification de leur symbole est déloyauté, mensonge et corruption. Depuis, elle a fait le serment d’exposer leur déchéance afin de montrer leur duplicité à l’empereur. Elles possèdent les preuves pour les accuser de trahison et convaincre Justicar de se joindre à son combat. Il souhaite d’ailleurs en avoir le cœur net en se rendant, lui et ses hommes, sur le vaisseau des Dark Angels dirigé par le capitaine Seraphus.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’univers bien connu par les joueurs du célèbre jeu de rôle Warhammer 40000, dont est issue cette bande dessinée, reste très difficile d’accès pour le profane qui souhaite mettre le nez dans ce genre d’aventures. En effet, il est absolument recommandé de maîtriser un poil les mécaniques science-fictionnesques de ce contexte pour comprendre l’intrigue mise en branle depuis deux tomes par le scénariste George Mann. Ici, il s’agit d’une guerre stellaire dans laquelle des guerriers space marines vont être accusés de trahison envers leur empereur. Celui-ci est manipulé par des démons cachés issus du warp, un chaos spatial remplis de miasmes et de créatures. L’univers graphique mis en œuvre par Tazio Bettin offre des personnages semi-réalistes aux proportions difformes fichés dans des armures d’un autre temps. On se perd visuellement par moment en cherchant à savoir qui est qui.... mais l’histoire suit néanmoins, indéniablement, un fil conducteur construit maladroitement et sans réel dynamisme. Il manque vraiment de la profondeur dans cette aventure spatiale proche d’un space opéra soporifique. Cette adaptation du jeu de rôle reste vraiment à réserver aux fans absolus de l’univers en question.