L'histoire :
Dans un futur éloigné, le 41ème siècle, l'espèce humaine est menacée. La conquête de l'espace et la découverte de nouvelles planètes ont lieu sous la direction de l'Empereur de Terra. Ce dernier envoie des troupes régulièrement repousser les races hostiles d'extra-terrestres. L'une des dernières campagnes vise à exterminer les combattants du chaos sur un satellite nommé Magnum Christi. Pour autant, les space marines ne trouvent pas vraiment de résistance dans ses habitants tout juste modifiés par une absorption de warp. Le combat fait rage mais les forces adverses sont motivées par les directives de leur maître. Le sang coule à flot et les victimes sont de plus en plus nombreuses. Et cela n'est pas prêt de s'arrêter, puisqu'un nouveau démon apparaît. Grâce à sa force hors du commun, il continue la boucherie. Les space marines prennent progressivement l'avantage et constatent que leurs ennemis sont désorganisés. Mais en les repoussant, ils tombent sur deux Titans…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prenant place dans un univers sombre et violent, Warhammer 40.000 est avant tout un jeu de plateau créé par la société Games Workshop. Ce monde met en opposition des Space Marines, des troupes d'hommes modifiés génétiquement pour défendre les humains, à de nombreuses races extra-terrestres comme les Eldars, les Orks ou encore les troupes du Chaos. Les adaptations se sont multipliées ces dernières années : jeux vidéos, romans et maintenant comics. En nous présentant un récit proche de l'ambiance originale, à savoir un croisement entre la science fiction et Tolkien, on pouvait s'attendre à un résultat probant. Il n'en est malheureusement rien, le scénario est quasiment absent, il ne passe pas grand chose hormis des combats bien bourrins et des dialogues insipides. Devant tant de finesse, le Punisher, qui n'est pas connu pour sa finesse, passerait pour un grand romantique. Les fans de l'univers apprécieront probablement l'effort de cohérence avec l'univers, mais l'intérêt s'évapore en à peine deux pages. Les dessins sont réalisés par quatre dessinateurs différents et ceux-ci ne permettent pas d'échapper au naufrage. Les styles sont différents et s'enchaînent assez mal, la lisibilité est mauvaise. Certaines planches laissent même à penser à de l'amateurisme. De temps à autre, on trouve une case correcte, mais celle-ci est foudroyée au milieu de tant de mauvaises qu'on l'oublie bien vite. Heureusement, la couv’ est bien faite... Avec une action se déroulant en partie dans l'espace et une propension à la couleur marron dans ce tome, on pourrait résumer ce titre à deux mots : bouse intersidérale !