L'histoire :
La guerre contre les lycanthropes continue de faire rage ! Aux quatre coins du monde, des poches de survivants tentent de se barricader et de tenir des meutes de loups garous assoiffés de sang à bonne distance. Mais différents types de survivants sillonnent les terres désolées de ce monde en proie au chaos. Des gens comme John Marshall, Malcolm Spolding, Dennis Guerra ou encore Jeremy Lester ne sont que des petites gens, tentant de mettre leur famille et proches en sécurité. Alors que d’autres groupes profitent de l’anarchie ambiante pour voler, tuer et détruire sans aucune forme de pitié, la plupart de nos héros se terrent à Las Cruces et attendent en sécurité. Mais la vision d’une région reculée appelée Windows Rock appelle certains de nos protagonistes auprès d’un étrange Amérindien et du père Elia Lloyd. Ces derniers auraient trouvé la réponse. Ils auraient trouvé le moyen de guérir l’humanité du mal lycanthrope ! Chassant au départ cette idée de leur esprit, un assaut inespéré de milliers de loups sur la forteresse de Las Cruces va secouer le destin et forcer John et sa famille à reconsidérer cette option, alors que pendant ce temps Malcolm va faire une bien étrange rencontre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Volume 4 d’une série de comics franco-yougoslave, ce World War Wolves poursuit son histoire nanardesque, mais que l'on suit toutefois sans déplaisir. Très inspiré d'œuvres telles que The Walking Dead, Mad Max mais aussi Underworld, ce World War Wolves prend toutefois le temps de bien définir les caractères de ses nombreux personnages grâce à l’écriture de Jean-Luc Istin. Tous les protagonistes ont un parcours qui leur est propre et les décisions prises par ces derniers ne semblent pas aussi grotesques que le pitch de départ de la série. Un virus transforme l’humanité en loups garous alors que des groupes de skinheads cannibales parcourent les routes et qu’un prêtre prédicateur tente de rassembler les vestiges de l’humanité aux côtés d’un chaman indien… Ridicule ? Mais efficace ! Côté graphique, Zivorad Radivojevic propose un ensemble en noir en blanc lisible et intéressant au niveau des designs. Très précis dans les lignes composant les personnages et les environnements, un soin particulier est apporté à la modélisation des armes à feu mais aussi des lycanthropes ressemblant aux loups garous du plaisir coupable Van Helsing de Stephen Sommers. En résumé, la suite de la série continue de plonger le lecteur dans une guerre éternelle face à un envahisseur canin meurtrier. Divertissante, World War Wolves vaut le coup pour son pitch nanardesque et se place en bon héritier de papier des fameuses soirées bières-pizza devant un film de Steven Seagal (au choix) !