L'histoire :
Belladonna et sa troupe viking attaque violemment Fortriu, le royaume des Pictes à Edimbourg. Accompagnée de ses farouches guerrières, Sigurd « la brave qui pisse debout », Gyda « la tueuse aux neuf balafres » et Helga « la sanglante au collier de doigts », Belladonna sème la mort et le sang dans les rangs pictes. Les vikings se battent comme des enragés et font des ravages sur le champ de bataille. Les pictes s'en remettent alors à leur monstre : le terrible Minotaure. Celui-ci fonce sur Belladonna et le combat est âpre et équilibré. La fière guerrière finit par arracher une des cornes de son adversaire et la lui plante dans le crâne. Les pictes se rendent et les Vikings installent leurs camps et leurs défenses. La nouvelle arrive au château picte. Le général est furieux et se demande bien comment il va pouvoir mater cette invasion. La belle Skene, une dangereuse sorcière de Birog, n'est nullement inquiète. Elle sait l'avenir et prépare un plan pour éliminer Belladonna. Avec la semence du général, elle crée un nouveau monstre qui saura l'arrêter. Un monstre gigantesque fait entièrement en pierre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Belladonna est une guerrière viking comme vous en avez rarement vue. Immortelle, impitoyable, violente et dominatrice, elle multiplie les violences et les massacres. Evidemment, on pense à la farouche Red Sonja, ne serait ce que par ses cheveux rouges et ses tenues sexys. Mais la comparaison s'arrête là. Pour le reste, difficile de décrire le fatras de sang, de baise et de vulgarité qui éclate à chaque page. Les scènes sont toujours plus ignobles, jouant sur un genre inédit d'horreur et d'heroïc-fantasy. Tout est toujours plus dark, porno et choc. Imaginez une guerrière qui démonte la tête d'un soldat entre ses cuisses, une sorcière qui recrache du foutre pour créer un monstre, une tête coupée qui sert de trophée... le mauvais goût est tellement criant qu'il est en presque drôle. Le scénariste ose tout et dépasse l'entendement et l'imaginable. On pourra donc, au pire, sourire devant tant d'audace, d'autant que le graphisme se met au diapason du ton gore et bourrin. On voit des tripes, des cervelles, des flots de sang partout. La violence est tellement prégnante qu'on en a presque la nausée. L'honneur est sauf, toutefois, car les voyeurs pourront admirer certains plans où les femmes montrent leur sexe en se battant... le cahier graphique est à l'image de l'ensemble : archi commercial et de mauvais goût. Vous pourrez voir ainsi Belladonna en tenue, puis en petite tenue, puis nue, puis nue en écartant le sexe... Navrant et presque marrant, du coup !
