L'histoire :
Ivory recherche toujours son enfant emmené par les hommes de la mer mais c’est un autre garçon qu’elle rencontre sur une plage. Ce dernier s’enfuit quand il voit la belle blonde. Mais alors qu'il court, il ne voit pas le danger qui le menace. Un raptor fond sur lui. Ivory s’interpose et sauve le jeune garçon. Pourtant, ils n’ont pas le temps de profiter du spectacle : généralement les Raptors chassent en meute. En effet, les autres dinosaures ne tardent pas à faire leur entrée et poursuivent les deux survivants. Ivory leur fait face et en étrangle un... mais elle prend un formidable coup de queue du deuxième ! L’enfant se rapproche d’elle et lui donne le poignard qu’elle avait perdu. Malgré tout, le combat est inégal. Quand soudain, un homme musclé saute sur le cou d’un des Raptor, et le tue facilement. Le garçon saute de joie : il s’agit de son père, Korz. Ce dernier propose tout de suite à Ivory de rester ici. Il a besoin d’elle, mais elle refuse de s’offrir à lui, même s’il est très attirant. Elle ne veut qu’une chose : retrouver son enfant coûte que coûte !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les aventures préhistoriX d’Ivory continuent dans ce deuxième opus. En deux mini récits, on assiste à la (que)quête de la blonde incendiaire aux formes aussi généreuses et luxuriantes que la jungle. Si le premier récit n’est guère emballant et correspond grosso modo à tout ce que l’on a lu auparavant, le deuxième est un nouveau texte sans bulles ni cases, bien dessiné par Emiliano Urdinola. Cette fois, l’intrigue foisonne de bonnes idées et sent véritablement l’aventure préhistorique avec ses créatures dangereuses, ses modes de vie rustres et son côté impitoyable. Le graphisme fait plus d’effet, avec un parti-pris réaliste et très organique, où la chair des reptiles, des peaux et des femmes occupent une grande place. Évidemment, il faut bien intégrer plusieurs passages très chauds, voire « limite », puisqu’on assiste à de nombreux viols et soumissions dérangeantes. Petit à petit, Ivory planifie sa vengeance après des scènes très hot, c’est un véritable bain de sang sauvage qui s’opère, comme pour mieux venger les femmes souillées par les hommes et les Lézards. Il faut le reconnaître : ce récit détaillé et plutôt bien mené propulse Ivory au rang des femmes fatales charismatiques et guerrières. Tarzan n’a plus qu’à se rhabiller car Ivory, elle, restera nue et libre, refusant toujours d’être dominée ou forcée !
