L'histoire :
Elle n’en peut plus, alors il ne reste plus qu’une seule solution. Elle y pense depuis longtemps, mais maintenant qu’elle est dans son bain, elle sait qu’il n’y a plus que cette possibilité. Elle prend la lame de rasoir et se taillade les veines des deux côtés. C’est enfin la libération qu’elle attendait depuis longtemps. Pas tout à fait, cependant. Car un Démon féroce émerge de l’eau. Il la traine sans ménagement par les cheveux et l’emmène aux enfers. Beset arrive devant Vulcain et lui montre la candidate au projet « Désespoir ». Cette suicidaire doit revenir sur Terre et récolter le plus d’âmes possibles pour ouvrir les portes du paradis ! Pour cela, Vulcain doit la changer en guerrière impitoyable et lui donner l’arme suprême : Despair. Cette arme unique a été forgée par Vulcain et elle est consacrée par Prométhée à partir de la puissance démoniaque du vampire majeur Despair. La femme se réveille, transformée. Elle est désormais Mizery avec Despair, elle va apporter le fléau et la mort pour le bonheur de Beset et des Enfers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tanya et Michelle reviennent... Et on imagine bien que cette équipe pas très chic mais total choc va faire des ravages ! Le ton est donné d’entrée de jeu avec un mini récit complètement dingue où un démon redonne vie à une femme qui s’est suicidée afin qu’elle transforme les gens sur Terre en zombies dégoûtants. S’enchaînent ensuite des saynètes plus délirantes les unes que les autres avec toujours le même schéma de départ : des pauvres fous ont la mauvaise idée de payer nos deux foldingues pour réaliser des missions tordues et… osées. Que ce soit contre des nazis sur le retour, une succube assoiffée de sang, un Dieu qui a perdu son pénis, des pervers qui font des snuff movies ou des religieuses qui pratiquent des orgies, il va falloir s’employer et donner de son corps pour s’en sortir. Ah oui, léger petit détail : nos filles sont souvent très courts vêtues, voire pas du tout vêtues. Qu’elles se déshabillent en gros plan ou qu’elles se fassent arracher la culotte au combat, on peut admirer les formes généreuses de Tanya entre deux actions décérèbres. Les histoires ne font pas dans la dentelle, on évolue plutôt dans le string sans ficelle ! Pourtant, la rage délirante de Doug Miers est communicative et il faut bien le reconnaître, malgré une bonne dose de bourrin, de gore et de cul, on est surpris de sourire devant tant d’audace et de grand n’importe quoi décomplexé. Un peu comme si l’on lisait une série Z, vite lue, vite consommée, mais pas désagréable pour autant. Les dessinateurs s’éclatent, eux, à représenter nos héroïnes dans toutes les postures possibles et imaginables et l’ensemble est plutôt bien foutu (c’est le cas de le dire) même si le style d’Albert Holoso est beaucoup moins « séduisant ». Vous aurez le droit aussi à 20 pages de couvertures façon pin-up avec ou sans tenues… Les lookers mènent toujours l’enquéquette !