L'histoire :
Dans la base Triton, située dans le nord de l'océan Atlantique, une expérience tourne mal. Une créature s'est réveillée et saccage l'endroit, tuant indistinctement tous ceux qu'elle croise. Ayant échappé de peu à un attentat, Mera s'est rendue dans le sous-royaume pour découvrir qui a voulu la tuer. Avec l'aide de Tula, elle parvient à vaincre la garde royale et obtient les informations qu'elle souhaite en invitant Topo, une créature sous-marine gigantesque et effrayante, à dévorer ses ennemis. Aquaman est quant à lui non loin de l'Atlantide. Seulement, il se passe des phénomènes étranges : les créatures sous-marines ne semblent plus avoir peur de lui ni même lui obéir. Pour elles, Aquaman n'est plus leur Roi mais un simple homme-poisson. Décontenancé, Arthur Curry l'est encore plus lorsqu'un adversaire nommé Chimère s'approche de lui avec la ferme intention de l'asservir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Geoff Johns et Charles Soule, la destinée d'Arthur Curry a été prise en main par Jeff Parker, un auteur qui avait enthousiasmé plus d'un lecteur de comics Marvel avec ses épisodes de Thunderbolts. Pour Aquaman, il a imaginé un récit bourré d'action et de combats. Arthur Curry est mal en point puisqu'il n'est plus le Roi des mers. Jeff Parker oppose donc une panoplie conséquente d'adversaires à notre héros comme Gorilla Grodd ou le mystérieux Chimère. Pour aider notre héros dans sa tâche, le scénariste compte bien sûr sur l'épouse de ce dernier mais aussi sur le Limier Martien. L'histoire reste simple et efficace, comme souvent avec Jeff Parker, mais aussi peu surprenante. L'auteur semble remplir les conditions indispensables pour s'attirer les faveurs des fans de la série mais sans prendre non plus de véritables risques narratifs. Ce manque d'audace se retrouve aussi au niveau des dessins qui restent d'un académisme assez frappant, tout du moins pour un comic book provenant de DC Comics. Pas franchement original mais bien fait, ce 5ème tome comblera les amateurs du titre. Probablement eux seuls, d'ailleurs.