L'histoire :
Cet album contient plusieurs histoires dont :
- Bonne conduite : Sortant d'une soirée bien arrosée en compagnie de deux jeunes femmes, Olivier Queen, le futur héritier d'un Empire familial colossal et influent, est arrêté alors qu'il venait de commettre un excès de vitesse. Le pilote est arrêté par l'agent Lucas Hilton, un policier qui recroisera la route d'Oliver des années plus tard...
- Peur : China White n'a pas toujours été une experte en combats et autres techniques mortelles. Violentée par son père lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant, elle le vit aussi périr devant elle, tué par un professionnel...
- Soirée mecs : Tommy Merlyn est ravi de voir Oliver de retour à Starling City. Seulement, le riche héritier n'a plus l'air d'apprécier tant que ça les festivités qu'il adorait autrefois...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l'exception des films Batman, DC Comics n'a pas autant surfé sur la mode des super héros portés sur les grands écrans que son concurrent Marvel. La nouvelle lubie du groupe Warner (propriétaire de DC Comics) a donc été de lancer l'un de ses justiciers en série télévisée. L'heureux élu est Green Arrow, alias l'Archer Vert, et qui passage sur petit écran se voit sobrement renommé Arrow. Diffusée aux USA dès le 10 octobre 2012, la série a su convaincre. Le casting est tout d'abord très réussi et les références aux comics sont nombreuses, celles à Année un (d'Andy Diggle et Jock) sont frappantes. D'autres saisons ont suivi et ont fait germer dans l'esprit des producteurs l'envie de sortir des récits courts complétant les épisodes du show TV. Marc Guggenheim, à l'origine de l'adaptation pour le petit écran, se charge de réunir autour de lui son pôle de scénaristes et d'offrir aux fans des scénettes inédites. Le prétexte de vouloir compléter l'univers d'une série télé n'est pas nouveau et à l'instar des comics Heroes, l'intérêt est moindre. Les rajouts scénaristiques n'ont pas grand intérêt, si ce n'est pour l'amateur le plus acharné. Les dessins ne sont pas plus très bons et dans la pléiade d'artistes, on retiendra juste Eric Nguyen ou Jorge Jimenez. Destinée avant tout, et uniquement, aux fans de la série télévisée, cette version d'Arrow n'apporte rien de bien croustillant ni même d'éléments importants. A zapper !