L'histoire :
Les Tortues Ninja ont du boulot dans les égouts de la ville. En effet, la belle Kiara a rendez-vous avec la garde des Foot. La discussion tourne vite au vinaigre et ils finissent par en venir aux mains. Michelangelo est le premier arrivé et propose son aide à la fille de Shredder mais celle-ci refuse. Elle n'a pas pardonné aux Tortues Ninja ce qu'elles ont fait à son père. Pendant ce temps, les autres compagnons se battent contre les Foot. Le combat est violent et âpre car les gardiens de l'ombre sont de terribles guerriers. Donatello veut en finir et sort l'arme qu'il a conçue la veille : un fusil-taser. Malheureusement, cela ne se passe pas tout à fait comme prévu. Il rate sa cible et l'ennemi le frappe facilement. Donatello tente bien de riposter mais son adversaire est rapide et agile. Il met à terre la Tortue et s'apprête à le tuer. Michelangelo et Leonardo interviennent et en neutralisent un. Furieux, Raphael tue celui qui menaçait son ami. Fourbues, les Tortues rentrent à la maison. Mais Donatello est marqué par ce combat. Il sait qu'il est bien moins doué que ses compagnons et cet évènement le lui a rappelé douloureusement. Pour progresser plus vite et devenir plus fort, il doit trouver quelqu'un qui serait capable de le comprendre. Et si ce Batman pouvait être son mentor ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
James Tynion IV continue son crossover atypique qui réunit l'univers de Batman et celui des Tortues Ninjas ! Malgré ce choix qui peut paraître incongru, le mélange prend plutôt bien. Il faut dire que l'univers des Turtles est particulièrement bien repris. On se plait ainsi à retrouver des épisodes bien connus comme les grandes pizzas dégoulinantes, l'humour de Michelangelo, la rage de Rafael. Même les ennemis sont tous présents avec les Ninjas foot et les lourdauds Rocksteady et Bebop sans compter une apparition surprise pour le grand final. Les Tortues ont mangé du lièvre et volent même la vedette à Batman qui devient presque accessoire. Heureusement, un Supervilain de Gotham va venir casser ce fonctionnement : Bane, plus puissant et impitoyable que jamais. Le récit est parfaitement orchestré pour en mettre plein la vue. Le spectacle est total avec un rythme soutenu et de nombreux rebondissements. Le dessin de Freddie E. Williams est également impressionnant tant il est détaillé et plein de force. On pourra presque trouver l'ensemble trop chargé tant le dessin est travaillé de toutes parts mais les couleurs chatoyantes gomment un peu cet aspect négatif. La fin surprendra beaucoup moins, d'autant que certains dialogues sont un peu trop longs et soutenus pour nous transporter. Malgré tout, cette rencontre au sommet ne déçoit pas !
