L'histoire :
Batman n’a plus de temps à perdre et il fonce sur Blüdhaven à la recherche des sbires de l’Epouvantail. Mais au lieu de tomber sur eux, il doit affronter quelqu’un qu’il connaît bien : Nightwing. Son ancien acolyte n’est visiblement pas content de le revoir et les retrouvailles se passent mal… très mal. Nigthwing se bat contre son ancien maître avec l’énergie du désespoir. Ses bâtons font des ravages et parviennent même à faire chuter le Chevalier Noir. C’est Robin qui sonne la fin de la récréation et il alerte les deux opposants : il y a un mouvement suspect dans la ruelle d’à côté. Nightwing immobilise Batman car il s’agit de sa ville et c’est lui qui doit gérer les problèmes de Blüdhaven. Dick Grayson arrive donc sur place et sauve une jeune fille visiblement menacée par un ancien détenu. Batman observe la scène et il est fier de ce qu’est devenu celui qu’il considérait comme un fils. Cependant, il n’a pas le temps de s’émouvoir de la situation. Robin a retrouvé les hommes de main de l’Epouvantail et ils sont en train de charger un camion : les caisses contiennent sûrement le fameux gaz qui a rendu fou Gotham.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’adaptation du jeu vidéo Batman Gotham Knight sorti en 2022 continue en fascicule comics avec ce tome 2. Plus rapide à lire qu’une bonne partie de console, cet opus est expéditif et finalement, on apprend très peu, trop peu, de choses. Le tome un semblait introductif mais cette suite n’éclaircit rien du tout. L’intrigue qui se passe à Blüdhaven ne sert quasi à rien à part rappeler les personnages et leur histoire. Seule la deuxième narration dans un Gotham plus ancien prend un peu d’épaisseur. On suit donc ce fameux justicier masqué mais là encore, Evan Narcisse est chiche en révélations et soulève au contraire beaucoup plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Qui est ce justicier énigmatique ? Pourquoi les morts se réveillent ? Qui est ce mystérieux assassin vêtu de noir ? On se pose également une autre question : quel est le lien avec le jeu vidéo qui ne correspond pas du tout (pour l’instant) à l’intrigue du comics ? Même si le format peine à convaincre tant l’intrigue a du mal à se lancer, on sent malgré tout que les auteurs ont voulu respecter à la lettre les codes du Batverse. Le dessin d’Abel répond bien à ce cahier des charges avec un style simple mais nerveux et très efficace. Patientons encore une fois pour en savoir plus dans le tome trois…
