L'histoire :
Après un pavé de bœuf Wagyu avec une sauce platine et du poivre, un sushi au poisson-fugu sur un nid de caviar almas et un cronut mille-feuille avec du chocolat noir, Bruce Wayne se régale au Guardsmen Arena. Cependant, la dégustation est de courte durée : il entend des cris de plus en plus violents. Une foule hystérique s’agglutine devant les portes du restaurant. Les gens semblent très énervés et hors d’eux-mêmes. Une nouvelle mission pour Batman. Il contacte Alfred pour comprendre d’où vient ce nouveau phénomène : les gens viennent tous du stade. Batman n’a pas le temps de réfléchir, car la foule en délire franchit les portes. Ils se battent tous pour prendre des photos du menu ! Une attitude totalement folle et sans logique qui fait penser inévitablement à l’Epouvantail. Quel gaz a-t-il encore inventé pour semer la terreur à Gotham ? Heureusement, les effets du poison semblent se dissiper et la colère des gens qui sont rentrés semble se calmer. Mais une autre mauvaise surprise attend Batman…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Batman Gotham Knights est le nouveau jeu vidéo consacré au Chevalier Noir, qui fait suite à la série très connue des jeux Batman Arkham. Après Batman Fortnite, c’est donc un autre jeu vidéo qui inspire la franchise Batman et non le contraire. La série de comics est prévue en six fascicules. Cependant, l’adaptation surprend d’entrée de jeu (si l’on peut dire) car Batman est bien présent alors que le RPG de Warner Bros Games démarre avec la mort de Bruce Wayne et l’avènement de personnages comme Robin, Nightwing, Batgirl et Red Hood. Première petite surprise, donc, qu’on peut ajouter à une autre originalité, puisque la narration joue sur une double temporalité avec une deuxième intrigue qui se passe en 1847 et un Justicier intrigant. Pour l’instant, c’est bien la seule chose que vous aurez à vous mettre sous la dent, car le reste n’est qu’une présentation on ne peut plus classique. On respecte bien les codes du Batverse, mais on ne propose pas grand-chose de plus qu’une mise en place un peu lente, quoique maîtrisée. On sent que les personnages du jeu vidéo vont progressivement prendre la place de notre Batou, mais il faudra patienter pour en voir un peu plus dans le tome 2, avec sûrement plus d’actions que celui-ci. Le graphisme, néanmoins, est de très bonne facture : élégant sans être ultra moderne. Le dessin d’Abel remplit son office, même si là aussi, on s’éloigne un peu du style du jeu vidéo. Si vous n’êtes pas convaincu, les gamers seront contents tout de même d’avoir un bonus avec chaque tome : un code pour des scènes exclusives du jeu vidéo !