L'histoire :
Robin suit son enquête et arrive dans les mines de charbon de Cobblepot. Comme il s’y attendait, l’endroit est bien gardé par des hommes puissamment armés. Mais il en faut plus pour arrêter Tim Drake. Il bondit dans l’ombre et avec quelques batarangs bien placés, il se débarrasse de quatre soldats et d’un drone. Il se cache ensuite pour en laisser passer d’autres et s’engouffre dans la mine, non sans endormir d’autres gardes avec du gaz. Il parvient à une zone d’écoulement : le point de départ du virus ? Pendant ce temps, Red Hood continue également son enquête dans les locaux de Cyclical Concern. Il est persuadé qu’il y a quelque chose qui cloche dans cet endroit et il repère rapidement une pièce qui n’est pas bâtie comme les autres. C’est un jeu d’enfant pour lui de s’y engouffrer mais il n’a pas vu qu’il a été repéré…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le fascicule quatre de Batman Gotham Knights est une belle réponse au tome précédent. En effet, alors que l’opus trois était dédié au fugitif du XIXeme siècle, celui-ci est largement consacré à l’histoire de Gotham d’aujourd’hui. Et un peu comme un jeu de miroir, ce sont les membres de la Batfamily qui enquêtent comme pour mieux imiter les actions discrètes du Fugitif. On comprend mieux pourquoi cette histoire s’inspire du jeu vidéo : Batman est quasi hors jeu et surtout, l’action est omniprésente. La lecture passe donc encore plus rapidement que les tomes précédents mais l’intrigue se dévoile petit à petit. Il est amusant d’ailleurs de noter que le seul instant consacré au passe est celui où la révélation est la plus forte ! Le dessin d’Abel ne faiblit pas, bien au contraire, et on sent que l’artiste aime à représenter les armures et masques des super héros. Reste une question de taille à découvrir dans les prochains tomes : quel est ce mystérieux poison qui contamine Gotham ?