L'histoire :
1847, près de Gotham. Le fugitif a été marqué pendant le combat quand il a vu que le bretteur est encore en vie malgré qu’il ait reçu un coup d’épée en pleine poitrine ! Le mystérieux « immortel » lui explique l’histoire de sa vie. Malgré sa jeunesse apparente, il est né pendant une époque très reculée, bien avant que les civilisations et les villes se construisent. Il a vu les peuples se former et se défaire : l’Egypte, Babylone, Rome… Il a sillonné les mers avec la lie de l’humanité et il a mené des révoltes et des guerres. Traverser le temps et l’histoire de l’humanité n’a été possible que le jour où il a récupéré une pierre étrange qui venait d’une météorite. Cette pierre bleue, il l’avait prise lors de la préhistoire et elle ne le quitte plus depuis. Elle lui a porté chance et lui a permis de ne plus jamais vieillir. Cependant, on la lui a volée il y a peu alors qu’il était gravement blessé. Sa quête est simple : retrouver cette pierre qui assure sa survie. Et pour cela, ses pas le mènent à Gotham. Le fugitif devra donc faire un choix : l’aider ou mourir.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure Gotham Knights continue en fascicule avec le tome 4. On en apprend de plus en plus sur cette mystérieuse période du XIXeme siècle avec ce personnage qui a décidément bien des ressemblances avec Ra’s al Ghul. Si le Fugitif reste secret (même si là aussi on a une petite idée de son identité), on en apprend tout de même beaucoup plus sur l’intérêt de cette temporalité plus ancienne. On flirte avec le récit de capes et d’épées et le propos rappelle la série Le scorpion, d’autant que le dessin efficace et fluide d’Abel ressemble beaucoup à celui d’Enrico Marini. On en oublie presque la temporalité plus classique de l’époque de Batman, mais qui prend elle aussi de l’intérêt au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire. Tout se lit très vite, vu le format, mais la série, qui reprend les personnages du jeu vidéo, est de plus en plus convaincante.