L'histoire :
Mahoney fait un tour de routine dans l’asile d’Arkham. Il finit son inspection à l’endroit où est enfermé Bane. Cependant, il voit rapidement qu’un des gardes est mort, le visage tordu par la souffrance. Fou furieux, il enlève le masque de Bane, mais le visage qu’il voit est celui d’un mort dont le sourire inquiétant révèle une terrible nouvelle : le Joker est de retour et sa toxine a fait des ravages dans l’asile. L’affaire est grave et Renée Montoya en réfère au maire en personne. Ce dernier n’hésite pas une seconde : il a été élu pour faire face à des menaces de ce genre et il ne se laissera pas faire. Il fait envoyer sur place un nombre important des membres du GCPD. Dans le même temps, Mahoney fait appel à Batman. Il n’y a que lui qui peut le tirer d’affaire, d’autant qu’il réalise que d’autres personnes sont vivantes dans l’asile et qu’il faut les sauver à tout prix. Batman se dépêche d'arriver sur les lieux avec sa batmoto et, comme souvent, il intervient à temps. Cependant, le Chevalier Noir ne se doute pas que de bien sombres personnages se cachent derrière cet événement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
James Tynion IV continue sa longue fresque sur le Chevalier Noir, après l’event Batman Rebirth et celui de Joker War. Cette fois, on retombe dans un style plus classique avec un vilain qui menace de faire basculer Gotham tout en amenant Batman à se poser des questions. Rien de bien original, même si Tynion maîtrise parfaitement l’art de séquencer son récit, le rendant dense et complexe, avec une multitude d’intrigues différentes. Batman devra ainsi faire face aux ambitions du nouveau maire, affronter une police bien spéciale et retrouver un vieil ennemi qui s’apprête à terroriser la ville. Les fans seront ravis de cet énième récit qui reprend parfaitement les codes bien connus du justicier de Gotham. C’est surtout par le graphisme, cependant, que se distingue ce premier volume, puisqu’il est entièrement dessiné par LE dessinateur du moment : Jorge Jimenez. Si vous ne connaissez pas encore ce diamant brut, retenez votre respiration et plongez-vous dans son style à la fois d’une élégance rare, d’une puissance sans nom et d’une inventivité permanente. Son trait inimitable et plus que parfait devient toujours plus créatif et dépasse l’image que l’on pourrait se faire de la modernité, notamment avec un Épouvantail qui hantera vos nuits. Jordie Bellaire parvient même à sublimer ce graphisme hors normes avec des couleurs osées, chatoyantes, qui claquent. Jimenez tient enfin son histoire avec Batman et il se montre largement à la hauteur du défi !