L'histoire :
L’une des amies d’enfance de Bruce Wayne, Dawn Golden, a disparu depuis quelques jours. La police de Gotham est bien évidemment sur le coup mais le plus actif dans les recherches est Batman. Les indices sont minimes et forcent le Chevalier Noir à observer les habituels vilains qui errent en ville. Ses soupçons se portent en premier sur Killer Croc. Ce dernier titube dans les bas quartiers afin de trouver la dose de drogue appelée le Venin. Tel un prédateur, Batman se jette sur l’homme crocodile et après plusieurs coups, parvient à obtenir un nom. Lars Beck est, selon Gordon, une petite frappe qui se sert de sa boîte de nuit comme couverture. Sans plus attendre, le Chevalier Noir se rend sur les lieux et rapidement, il trouve un collier appartenant à Dawn. La seconde suivante, la lumière s’allume et des hommes armés visent Batman. Ils suivent les ordres du Pingouin qui fait à son tour son apparition. Comme souvent, le justicier de Gotham s’en sort grâce à l’un de ses gadgets mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que le Pingouin se serait allié avec Killer Croc…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les sorties consacrées au Caped Crusader n’ont jamais été aussi nombreuses depuis le début de l’année 2012 et ce, pour le plus grand plaisir des fans. Après l’excellent Sombre reflet, Urban Comics publie la série La nouvelle aube entièrement conçue par David Finch. L’artiste rendu célèbre sur New Avengers (entre autres) s’est chargé lui-même des dessins mais aussi du scénario de cette aventure. L’histoire est simple puisqu’elle envoie Batman à la recherche de Dawn, une amie d’enfance, kidnappée par le Pingouin et Killer Croc. D’emblée, la tonalité du récit se veut plus sombre que les autres titres consacrés au Dark Knight. L’ambiance générale est plus violente et l’aspect fantastique est assez appuyé. Malheureusement, David Finch démarre mieux son récit qu’il ne le poursuit. Les intrigues secondaires sont vite évacuées et certains rebondissements manquent d’impact. Ainsi, les tensions entre le commissaire Gordon et Forbes sont galopantes jusqu’à un certain moment puis disparaissent presque aussitôt. La conclusion manque aussi de pêche… Tout n’est pas noir cependant, Finch montre de belles choses, surtout au niveau visuel. Ses planches sont très détaillées et plairont à n’en point douter à ses fans. A signaler que les deux derniers épisodes (sur les cinq) sont illustrés par Jason « Jay » Fabok. Celui-ci s’en sort très bien et offre des dessins dans la droite lignée de son prédécesseur. Pas indispensable, ce Batman reste néanmoins une belle curiosité. Et puis quelle couverture bon sang…