L'histoire :
Batman est désormais libre et en profite pour rattraper le temps perdu alors qu'il était en prison. Les malfrats ont profité de son absence pour semer le trouble un peu partout. Le chevalier noir reprend donc du service et ses interventions font mal ! Alors qu'il est en plein combat avec des tueurs, Superman arrive pour l'aider. Les deux Super-Héros se disputent car Batman refuse son aide. Superman veut juste discuter avec lui. Il est sûr que Bruce n'est pas coupable mais il ne comprend pas pourquoi il ne fait aucun effort pour laver son honneur et blanchir son nom. Au bout d'un moment, Batman lui révèle qu'il n'a que faire de se justifier et qu'il a beaucoup de choses à faire bien plus urgentes que cela. Clark lui rappelle qu'il ne sera jamais seul et qu'il sera toujours là pour l'aider. Pendant ce temps, dans le manoir Wayne, Alfred est toujours en proie au doute. Il se demande où cette affaire va les amener. Jusqu'au moment où il tombe sur un dossier qu'il ne connait pas et qui se trouve dans la Batcave. C'est un dossier secret sur Batman...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bruce Wayne est désormais accusé de meurtre dans ce nouveau run sur le chevalier noir. Le deuxième opus, l'avant dernier, retombe dans des scènes bien plus classiques. Batman fuit la justice mais continue ses enquêtes. On assiste ainsi à des saynètes policières où Batman tente de trouver des coupables et arrêter des meurtriers. C'est donc du déjà-vu, même si le détective des temps modernes a tout de même des affaires peu orthodoxes à mener. Les idées sont parfois farfelues et les ennemis de Batman souvent étonnants : un croque mort qui fait des expériences sur les cadavres, un illuminé qui veut brûler Gotham, des vendeurs d'héroïne et même des zombies ! Tout s'enchaîne rapidement et parfois trop et les différentes affaires, racontées par des scénaristes multiples, sont inégales et pas toujours passionnantes. Le lecteur pourra en plus se sentir lésé car on aborde moins l'intrigue principale : celle où Bruce est soupçonné de meurtre. Ce récit revient de temps en temps comme un fil rouge mais est clairement passé au second plan. Le passage d'Ed Brubaker sur le dernier chapitre montre clairement une différence de niveau et de talent comparé au reste, bien plus classique et insipide. Les dessinateurs se multiplient également pour des résultats plus ou moins heureux. On retiendra la performance toute en hachures et en détails crasseux de Leonardo Manco, idéal pour représenter un combat entre Batman et les zombies ! Cette suite déçoit un peu malgré tout, en détournant le sujet principal qui nous maintenait en haleine.