L'histoire :
Selina Kyle et Bruce Wayne sont en plein préparatifs pour leur mariage. Le temps presse et il y a beaucoup à faire. Mais tout le monde n'est pas forcément heureux de cette union, à commencer par le fils de Bruce et Talia Al-Ghul : Damian Wayne. Pour se vider l'esprit, il se change en Robin et entre dans un magasin de jeux vidéos pendant la nuit. Il ne pourra pas longtemps jouer dans le calme puisqu'une forme sombre l'attaque. Le jeune inconnu se présente comme étant un nouveau super-héros : Aion. Robin parvient à le démasquer : cet adolescent est en fait le fils de Bruce Wayne et Selina Kyle ! Il est le seul et véritable héritier du pouvoir de Batman. Damian arrête de se battre car il sait que ce n'est pas possible : cette situation n'est pas réelle et il est victime d'hallucinations. Pas tout à fait en réalité, puisque cette scène est orchestrée par le pouvoir de Ra's Al-Ghul. Il est de retour et il compte bien jouer les trouble-fêtes pendant le mariage de Batman. Cependant, il n'est pas le seul à préparer quelque chose. L'inévitable Joker refait son apparition au plus mauvais moment et il n'est pas content. Batman a oublié de faire quelque chose d'extrêmement important pour son mariage : il ne l'a pas invité !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est le fil conducteur de la version rebirth de Batman : le mariage entre Bruce Wayne et Selina Kyle. Les noces se rapprochent de plus en plus et le tome sept imagine l'impact que cela pourrait avoir sur les ennemis jurés de Batman. À la différence des autres tomes, l'opus a cette fois une unité puisque chaque mini récit raconte comment un super-vilain va tenter de détruire la fête. On aura ainsi la menace de Ra's Al-Ghul, l'attaque de Silence, le jeu mortel d'Enigma. Ces saynètes reprennent parfaitement des personnages bien connus du batverse et le rythme est nerveux et bourré d'actions étonnantes ou spectaculaires. Mais la véritable vedette reste le Joker, qui éclipse tous les autres par sa simple présence. À l'image d'un couple qui partage tout, les scénaristes Tom King et Tim Seeley se partagent les histoires mais Tom King se garde le plus intéressant : la machination du Joker. Si les autres récits sont classiques et finalement assez simples, celui du Joker casse la baraque. Plus pervers et inquiétant que jamais, le Joker est d'un charisme... fou ! Même si les dialogues sont quasi trop nombreux à la longue, on reste admiratif du final magistral où le Joker célèbre le mariage d'une bien curieuse façon. Les dessinateurs se succèdent également sur cet opus mais là encore, c'est Mikel Janin qui fascine le plus avec l'inévitable Joker. Il ne fallait pas oublier de l'inviter...