L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Convergence : Batman & Robin #1 et #2 : Père et fils : Telos, un extraterrestre surpuissant, a mis Gotham sous dôme, privant ainsi les super-héros de leurs pouvoirs. Dans ce contexte de survie, Poison Yvy joue un rôle important pour Gotham.
- Convergence :Batman & The Outsiders #1 et #2 : Nouvelle normalité : Alors que Gotham traverse une de ses plus grande crise, Batman c'est entouré de plusieurs héros pour protéger sa ville. Ils se nomment les Outsiders...
- Convergence : Detective Comics #1 et #2 : Pouvoirs, responsabilités : Terre - 30. Le printemps se lève sur Moscou, capitale de l'URSS. Son protecteur s'apprête à rendre hommage à la population. Superman commence à survoler la ville, mais un dôme s'abat brusquement, entraînant la chute du surhomme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un numéro qui est certainement le moins bon depuis le lancement de la revue. Et encore, «moins bon», c'est un euphémisme... Il s'agit de 3 récits qui s'inscrivent dans le cadre de l'évènement Convergence : Telos, un extra-terrestre, a placé différentes villes sous dôme, il y a un an. Les sphères qui emprisonnent les cités les ont donc coupées du reste de l'univers, mais elles ont aussi eu pour conséquence de priver les héros de leurs super-pouvoirs. C'est l'occasion pour divers auteurs de délivrer une version alternative des aventures du Caped Crusader. Elles ont pourtant toutes un point commun : la faiblesse du scénario, qui se limite à mettre en scène une grosse castagne. Si le premier récit met en concurrence deux Robin, l'actuel (Damian) et celui qui le fut longtemps (Jason Todd, affublé du costume de Red Hood), il sombre très vite dans le manichéisme puéril. On ne dira pas mieux du second récit, tant ces Outsiders se révèlent inintéressants. Il n'y a guère que les 2 épisodes qui clôturent le magazine pour relever le niveau. C'est Superman qui en est le protagoniste principal, dans une réalité parallèle qui fait le lui le protecteur de Moscou. A noter, le dessin de Denys Conway est encré par Bill Sienkiewicz. Maigre consolation mais c'est certainement le meilleur argument de vente pour cet opus médiocre.