L'histoire :
Cendrillon est, depuis quelques siècles, la meilleure espionne de Fableville. Après la disparition de son chef Bigby Wolf, c’est la Bête qui lui donne ses ordres de missions et la prochaine s’avère très importante. Une personne utilise les portails pour passer en contrebande des objets magiques et ce trafic pourrait dévoiler l’existence des Fables aux communs... Cendrillon part sur le champ dans le golfe Persique pour rechercher l’origine de ce commerce dangereux pour la sécurité de Fableville, aidée d’un bracelet et d’une bague ensorcelée par la sorcière Frau Totenkinder. A peine arrivée à son palace, Cendrillon se retrouve en combat au corps à corps avec le célèbre Fable Ala Al-Din plus connu sous le nom d’Aladin. Ce dernier désarmé par la belle princesse accepte de collaborer avec elle et l’aide dans ses recherches. Suite à la filature d’une mystérieuse femme voilée, les deux associés tombent sur de nombreux artefacts magiques dans le sous sol d’une plateforme pétrolière. Surpris par les locataires des lieux, Cendrillon et Aladin sont séquestrés et jetés dans un puits d’évacuation mais heureusement le chat botté arrive à la rescousse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bill Willingham a imaginé avec Fables un univers extrêmement ambitieux. A un tel point qu'il a imaginé d'autres récits complétant son histoire. Pour Cendrillon, le créateur de Fables a laissé l'écriture, tout en la supervisant, à Chris Roberson. Ce scénariste avait déjà collaboré à la mythique saga sur un album de Jack of Fables (dont on espère un jour connaître le dénouement). Connaissant bien les personnages et l’univers de la série, Chris Roberson se surpasse pour ces deux histoires centrées sur le personnage de Cendrillon. L’ensemble est palpitant, le rythme est parfaitement cadencé, les personnages ont une palette complète d’émotions,... Le scénario idéal quoi. Mark Buckingham imite son auteur fétiche en laissant ses pinceaux au dessinateur Shawn McManus (ayant déjà collaboré sur deux Fables) et la aussi on frôle la perfection. Le dessin reste fidèle à la série originale, quoi qu’un peu plus sexy... Un Aladin en Apollon musclé et une Cendrillon en Vénus à tomber par terre (et souvent en petite tenue). Cette série dérivée est une réelle réussite et à la fin de lecture des ses deux sublimes histoires on ne peut qu’être demandeur d’une suite au plus vite. Ce qui n'arrivera jamais, vu que le succès aux USA n'a pas au rendez-vous... Souhaitons qu'il n'en soit pas de même en France !