L'histoire :
Suite aux évènements de Crisis on Infinite Earths et Infinite Crisis, le, ou plutôt les, mondes parallèles de l’univers DC se sont retrouvés mélangés voire anéantis par le scientifique Pariah et sa création l’Anti-Monitor. Dans cette nouvelle saga, La Ligue de Justice Incarnée fait appel à la Ligue de Justice pour arrêter Pariah. Ce dernier est à la tête des Grandes Ténèbres qui regroupent les plus grands super vilains de l’univers DC tels que Darkseid et Doomsday. Ceux-ci parviennent à tuer la Justice League à l’exception de Black Adam, seul survivant et témoin de leur défaite. La nouvelle génération de super-héros avec à sa tête Jon Kent, le fils de Superman et Nightwing, va tenter de redonner espoir aux terriens en deuil de leurs icones héroïques. Afin d’anéantir Pariah, ils vont partir à la recherche de Barry Allen coincé dans un univers parallèle et qui sera la clef pour sauver le monde.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis la découverte par DC (et Marvel) du concept de multivers, les comics sont devenus un terrain de jeu infini pour les scénaristes, leur permettant de tuer allègrement des super héros sans réelle conséquence car on peut remonter dans le temps, voyager dans des univers parallèles pour au final repartir à zéro. Si vous aimez les histoires simples, cohérentes, on vous conseille de ne pas vous jeter dans Dark Crisis on Infinite Earths sans bagages. Faisant suite à un grand nombre de Crisis ayant commencé avec Crisis on infinite Earths de Marv Wolfman et George Perez puis Infinite Crisis de Geoff Johns, l’univers DC s’est éclaté dans de nombreuses Terres, héros parallèles et autres vilains ultimes. Le problème est que la lecture de ce 1er tome devient alors très difficile si on n’a pas un master en Dc Crisis tant le récit ne fait que référer aux épisodes précédents et tant le nombre de protagonistes ne cesse de croitre au fil de la lecture. Difficile alors de prendre plaisir à suivre les aventures de nos héros si on ne parvient pas à en comprendre les enjeux. Pour autant les dessins de Daniel Sampere et ses nombreux collaborateurs sont léchés mais font partie du style standardisé des aventures sérielles de ce genre. On appréciera la forme et le style propre à chaque univers dans la quête de Barry Allen rappelant le pop-art golden age des comics, seule touche d’originalité dans cet univers formaté. Dark Crisis on Infinite Earths est donc une lecture réservée aux fans hardcore de l’univers DC et laissera de marbre les autres par sa complexité, ne laissant aucune chance aux simples amateurs.