L'histoire :
Ce second tome de Dark Crisis on Inifinite Earth nous plonge d’emblée dans des mondes parallèles où les membres de la Justice League, précédemment tués par Pariah, sont pourtant bien vivants mais dans des univers où les autres super-héros n’existent pas. Ainsi Green Arrow est un justicier à la Robin des Bois dans une forêt médiévale, quand Batman est renommé La Nuit dans un Gotham techno-futuriste et Superman, redevenu Clark Kent, est un simple fermier dans son ranch. Ceux-ci sont en fait coincés dans des prisons mentales créées par Pariah. Barry Allen/TheFlash, lui-même délivré par la Flash family dans le tome précédent, va devoir à son tour sortir ses acolytes de la Ligue de leurs enchantements maléfiques, afin qu’ils rejoignent la lutte contre les grandes ténèbres et aident les nouvelles Justice League menée par Nightwing et Jon Kent, le fils de Superman, en grande difficulté face à la puissante armée de Deathstroke. Va alors s’ensuivre un combat dantesque entre les forces du bien et du mal.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de Dark Crisis on Inifinite Earth nous avait déjà peu convaincu car il nous plongeait une nouvelle fois dans les multivers, prétexte à étaler le catalogue des supers-héros DC dans une énième histoire de super-méchants voulant détruire l’humanité blabla... Ce second tome cependant se révèle un peu plus intéressant dans sa première partie. En effet, nous découvrons les membres de la Ligue soit-disant morts, dans des mondes originaux et fantasmés par chaque super héros. Mais très vite, l’histoire retombe dans l’affrontement de la pléiade héroïque contre la horde maléfique et le récit est une succession d’affrontements en double pages, certes graphiquement très beaux, mais répétitifs qui font que le lecteur tourne les pages machinalement sans grand intérêt. Comme souvent dans ce genre de run, on a le droit à des digressions qui se concentrent sur certains héros comme l’interlude réussi de Mark Waid et Freddie E. Williams II sur le Robin Damian Wayne ou d’autres moins exaltantes sur la Flash family, qui n’apportent pas grand-chose à l’intrigue initiale mais qui permettent uniquement de tirer à la ligne. Au final ce diptyque se révèle lassant et le talent des auteurs et multiples dessinateurs ne parvient pas à faire de ce titre un must have ; il est au contraire totalement dispensable.
