L'histoire :
Oliver Quinn a bien changé. Il n’est plus le riche milliardaire égoïste et imbu de lui-même, insupportable avec les autres. Désormais, il est Green Arrow et il aide le plus possible de personnes. Mais ça lui attire aussi de nombreux problèmes. Il est pourtant en équipe avec Black Canary, Roy Harper et son fils Connor Hawke. Ils ont d’ailleurs une mission à réaliser : arrêter un gang d’idiots qui adore se faire remarquer quand des super vilains ont fait un sale coup. Ils veulent être embauchés ou quoi ? Avec leurs motos, ils rattrapent les bandits assez facilement. Red Arrow doit s’employer pour éviter que l’un d’entre eux s’enfuit mais une forme noire encapuchonnée bondit sur le fuyard et l’assomme aussi facilement que l’aurait fait Batman. En regardant bien son visage, Roy voit un masque de chat. L’inconnu dit s’appeler Cheshire Cat et il quitte les lieux dès que les trafiquants sont arrêtés. Mais Red Arrow reconnaît cette forme et il a bien observé sa façon de marcher et de se battre. Pas de doute, il connaît bien Cheshire Cat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois, l’event Dawn of (qui suit DC Infinite) s’intéresse à Green Arrow et son amour de toujours, Black Canary. Le livre se divise en deux parties. Dans la première, on assiste donc à des aventures particulières de l’archer masqué. Joshua Williamson mêle voyages dans le temps et affaires de famille avec une jeune génération. Le propos est plutôt malin et bien mené même si, parfois, les voyages dans le temps et les personnages qui changent d’identité nous perdent un peu. Comme le dit si bien Hal Jordan : « Je me perds dans ce genre d’histoires maintenant » ! On aime malgré tout les dessins de Sean Izaakse. Avec un trait ciselé et un style très moderne, il fait partie des nouveaux artistes du moment qu’il faut suivre comme Jorge Jimenez ou Bruno Redondo. On préfère malgré tout la deuxième histoire consacrée aux Birds of Prey d’un autre genre où plusieurs femmes comme Zélote de WildC.A.T.S ou Big Barda viennent prêter une sacrée main forte à Black Canary. Le scénario de Kelly Thompson est plus classique mais aussi beaucoup plus fun et plus cool, avec une touche féminine agréable superbement incarnée par l’inimitable Harley Quinn. Les dessins rétro de Leonardo Romero sont eux aussi une belle surprise. Green Arrow a été supplanté par la gente féminine !