L'histoire :
C’était à Oa. Le Seigneur Tharros est spécialement venu des Planètes Unies pour atterrir sur Terre. Il veut parler à tous les Lantern. Il rappelle la priorité de sa mission ; rétablir la sécurité et l’harmonie dans l’univers. Pour ce faire, et en attendant que les rangs du Corps grossissent, il a décidé de mettre en quarantaine certaines zones. Ce qui signifie qu’ils sont tous réaffectés en renfort pour protéger d’autres parties de l’univers. Beaucoup protestent mais il n’y a pas d’autres choix. Tharros appelle ensuite Guy Gardner : ce dernier commence déjà à rouspéter mais quand il apprend que sa nouvelle mission est de traquer Lobo, il accepte avec joie. Hal Jordan et Killowog sont ensuite convoqués. C’est assez spécial mais ils doivent se rendre sur la planète Korugar. Hal fulmine car il déteste l’idée de parlementer avec Sinestro. Comme prévu, le chef des Yellow Lantern refuse de céder certains de ses hommes. Il ne veut pas perdre son influence dans sa planète. C’était prévisible aussi mais Jordan ne tient pas longtemps devant son pire ennemi et les deux hommes se disputent violemment. Tharros est obligé de congédier le Green Lantern. Les discussion reprennent jusqu’au moment où trois Yellow Lantern volent vers la fenêtre du palais…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dawn of Green Lantern continue dans ce tome deux plutôt épais. Il faut dire que le récit est divisé en deux parties : l’un inachevé de Jeremy Adams et l’autre terminé de Phillip Kennedy Johnson. On verra tout d’abord la suite du tome un avec les mésaventures de Hal Jordan. Une histoire de haute trahison et d’un pouvoir terrifiant : du grand classique mais l’ensemble se tient bien et la mayonnaise prend facilement. Avec en plus à la clef une nouvelle couleur : Geoff Johns n’a qu’à bien se tenir car ses innombrables couleurs d’anneaux sont supplantées par un anneau… arc en ciel ! Beaucoup plus agréable à suivre que le premier opus, cette nouvelle aventure d’Hal Jordan bénéficie en plus des dessins élégants et très dynamiques d’Amancay Nahuelpan. Le récit sur John Stewart tranche avec le premier, offrant une lecture beaucoup plus complexe et exigeante. Kennedy Johnson parvient à littéralement transformer l’univers des Green Lantern comme si lui même possédait un anneau magique où il pourrait tordre la réalité et la fiction à l’envie. Il réussit le tour de force de mêler ses thématiques habituelles comme l’héroïc-fantasy ou l’horreur en plein Space opera. Le résultat est épique et surprenant. Aucune crainte à avoir : les Green Lantern n’ont rien perdu de leur lumière !