L'histoire :
La JSA continue ses mésaventures contre Degaton, vilain nazi, mais surtout voyageur temporel qui ne cesse de vouloir exterminer la Justice Society à travers toutes les réalités possibles. Apparue dans le tome précèdent, Huntress, fille de Batman et Catwoman, contrecarre les plans de cet ennemi impossible à appréhender. En effet, pour celui qui peut prévoir tous les faits et gestes des supers-héros, l’anomalie qu’est Huntress, elle-même venant d’un futur alternatif, devient un caillou dans la chaussure. Cette dernière refuse d’admettre la mort de ses parents et va même jusqu’à commettre l’irréparable, en prévenant directement son père, le jeune Bruce Wayne, encore loin de se douter qu’il aura une progéniture avec sa meilleure ennemie Catwoman. Pour définitivement arrêter Degaton, la JSA pourra compter sur Boum, la fille de Jay Garrick, et sur les sidekicks perdus, sauvés par Star Girl dans leurs précédentes aventures.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite des aventures de la JSA 1er âge, sous la houlette de Geoff Johns qui continue de nous impressionner pour sa maitrise de son récit…et il est bien le seul. Car pour être totalement transparent, Dawn of JSA tome 2 achève de nous perdre complètement dans son intrigue confuse faite de multiples lignes temporelles, histoires croisées parallèles, à tel point qu’on ne sait plus quelle est l’histoire principale et surtout, si elle est jamais achevée. Dommage car l’antagoniste Degaton est plutôt charismatique et le destin d’Huntress aurait de quoi nous tenir en haleine, si son seul point de vue nous était donné. Malgré la qualité des dessins de Mikel Janín, cette intrigue nous laisse perplexe. Heureusement, la première partie de ce tome, qui se concentre sur la famille Flash, parvient à sauver la lecture en partie. Du destin de cette enfant, dont le souvenir même de son existence était effacé dans la mémoire de ses parents, découle une mini intrigue originale parvenant à donner à ce Flash une histoire émouvante, emplie de belles scènes d’actions et de moments d’émotions. On doit ce récit, qui nous dévoile l’origine story de Jay Garrick et Boum, à Jeremy Adams (Flashpoint Beyond) et les dessins à Diego Olortegui avec son style teenage et dynamique dans les scènes de bastons. Les fans de Flash y trouveront alors une consolation.