L'histoire :
Président Superman et Flashpoint Batman la regardent : Calvin Ellis est sûr que c’est la personne qui leur faut, même si Thomas Wayne est sceptique. Pour lui, cette jeune écervelée de Avery Ho n’a pas l’envergure adéquat. Elle est très loin d’atteindre le niveau de Barry Allen. Malgré tout, la situation est urgente et il comprend vite qu’ils n’ont pas d’autres choix. Ils viennent donc retrouver Avery et lui proposent de l’emmener pour une mission spéciale. Avery hésite et se demande bien en quoi une jeune super-héroïne comme elle pourra les aider. Mais quand elle apprend que Barry Allen est en danger, elle n’hésite plus. Elle les suit en empruntant un tunnel qui mène à une base. Aquawoman, Captain Carrot et Thunderer sont ravis de l’accueillir au sein de la Ligue de Justice Incarnée. Mary Marvel lui explique rapidement la situation. Depuis que Flash a été manipulé par Darkseid, il a créé une immense fissure qui ouvre à l’Omnivers. Darkseid et toute sa famille sont aux portes de pouvoirs inimaginables. La Ligue de Justice Incarnée doit donc intervenir de toute urgence pour empêcher ça et sauver Barry Allen. Pour cela, il faut retrouver la fissure et la vitesse d’Avery pourra les y aider. Avec l’aide de l’Intelligence Artificielle Harbinger, la disciple de Barry va pouvoir retrouver la fissure. Il faut juste qu’elle se concentre, pense à Flash, utilise sa vitesse et qu’elle accélère petit à petit. Mais la Ligue n’imagine pas ce qu’elle va découvrir de l’autre côté de la fissure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les assauts des scénaristes sur le Multivers DC n’a plus de limite, à l’image de cette série et de ce nouveau tome. Le but est presque d’aller toujours plus loin dans le délirant et de dépasser les limites de l’imaginaire, encore et encore. La création d’un Omnivers est la porte ouverte à la création de nouveaux personnages comme Docteur Multivers ou Avery Ho ou des variantes de personnages connus dans d’autres réalités/ terres/ planètes/ univers/ Multivers/ omnivers… A ce titre, le passage où l’on assiste à une parodie en forme de gentil clin d’œil à la Ligue des Ténèbres est plutôt sympathique. Mais c’est bien tout... Car le reste est une surenchère d’idées complètement folles : un Barbe Noire avec un trésor Cosmique, une Créature des Marais particulière, un Hellblazer version métal et même… une Batwoman Qui Rit. Généralement, la présence d’un Batman qui Rit ne présage rien de bon pour la qualité de l’histoire... mais imaginez une version Batwoman ! Même la frontière entre la réalité et la fiction est mise à mal. Les scénaristes osent l’impensable : incarner un éditeur de comics, car seul le Comic book peut sauver les super-héros ! On ne s’embarrasse pas avec la vraisemblance, la crédibilité ou même la logique narrative et on enchaîne les combats de plus en plus spectaculaires, mais aussi de plus en plus ennuyeux. Joshua Williamson essaie bien d’apporter un peu de cohérence dans ce chaos intégral pour expliquer qu’il existe encore plus ténébreux que les ténèbres et quelqu’un de bien plus terrible que Batman qui Rit, que l’Anti-Matière ou même que Darkseid. Mais en réalité, ce sont les scénaristes qui ont été corrompus par le mal de vouloir trop en faire. La surenchère précipite lentement mais sûrement DC dans les abîmes. Le dessin ne sauvera pas le reste. La différence entre un trait spectaculaire de Brandon Peterson et des représentations brouillonnes de Nick Virella, par exemple, pique les yeux. Vite : refermez la Fissure pour ne plus jamais la réouvrir !
